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  • : Noffy en immersion chez les spotters et maquettistes
  • : À la recherche du fond du placard du maquettiste, tentatives de figer les mimiques du spotter,Noffy raconte sa version des faits!
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  • Noffy
  • débutante dans l'univers des spotters, à la découverte de nouveaux mangas, en révisions sur les vieux génériques de dessins animés
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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 22:32

 

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Je vais récapituler notre trajet de 2009, avec les liens vers les articles correspondants, cela aura valeur de "Table des Matières"  :

  1 : Aéroport de Los Angeles LAX CA → Lake Elsinore CA

  2 : Lake Elsinore CA → French Valley CA → Palm Springs CA

  3 : Palm Springs CA → Frontière CA / AZ → Buckeye AZ →  Goodyear AZ

  4 : Goodyear AZ → Tucson AZ → Goodyear AZ

  5 : Goodyear AZ → Glendale AZ → Wickenburg AZ → Kingman AZ → Las Vegas NV

  6 : Las Vegas NV et Nellis AFB NV

  7 : Las Vegas NV → Shoshone CA

  8 : Shoshone CA → Death Valley CA → Hawthorne NV

  9 : Hawthorne NV → Fallon NAS NV → Hawthorne NV

10 : Hawthorne NV → Mono Lake CA → Yosemite Park CA → Visalia CA

11 : Visalia CA → Mojavie CA → Palmdale CA → Lancaster CA

12 : Lancaster CA → Van Nuys CA → Hollywood CA

13 : Hollywood CA → Venice Beach CA → Santa Monica CA → Los Angeles CA

14 : Los Angeles CA → Aéroport de Los Angeles LAX CA

 

 

  Et j'ai enfin l'honneur de vous présenter le parcours que cela a pu être : cliquez ici! 

 

 

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  Finalement, je pourrais dire que j'aurais eu beaucoup de "premières" lors de ce voyage :

-première fois aux USA

-premier hôtel bien classe

-première piscine d'eau chaude naturelle

-première piscine de nuit (la même!)

-premier désert

-premier virevoltant (merci à Ludovix pour le vocabulaire)

-premier Black Bird (plusieurs fois)

-premier vrai Phantom (aussi plusieurs fois!)

-première réprimande de quelqu'un d'assermenté (pas de photo aux douanes!)

-premier schoolbus

-premier bout de route 66

-premier casino

-premiers riders

-premiers grappillages

-premier cactus débile Yoshua Tree

-premier truck

-premier hot rod  (deuxième hot rod gratuit!)

-premier diner 

-première plaque marrante

-premier Rien

 

 

Aux amateurs d'aventure, je prodiguerais quelques conseils en ce qui concerne les bagages :

Je ne saurais vous conseiller que prendre soin de ne pas garder de liquide, de pâte à modeler ou n'importe quoi d'original dans vos bagages à main pour l'avion!

 

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Prévoir des cartes Compact Flash en grand nombre, au moins le double en batteries, les chargeurs correspondants, l'adaptateur électrique (hé oui, il faut y penser!)


 


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Prévoir un entraînement à l'anglais oral, histoire de ne pas avoir l'impression de changer de planète pour commander à manger.

 

 

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Prévoir un gros tube de crème solaire, que l'on soit spotter ou suiveuse : les déserts ne sont pas si écrasants que l'on croit, le soleil est traître!

 

 

 

 

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 Prévoir des valises assez grandes et pas trop remplies à l'aller, histoire d'y caser au retour : une monographie sur Star Wars, une biographie de 3 Kg sur Tex Avery, un sac plastique complet de cailloux / roches / fleurs / branches de coton et un sac photo pour spotter... Ah oui, il faut penser aussi aux maquettes !

 

 

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Prévoir aussi les maillots de bains : là-bas il y a des piscines partout, le moindre motel, même miteux, possède sa propre piscine. Ça fait énormément de bien de se tremper après une journée passée dans le désert.

 

 

 

Toujours aux amateurs qui souhaitent faire le même genre de trip :

USA-2009-09-09-10 9781-2-Ne faites pas la tronche sous prétexte que vous êtes Français! Vous croyez que vous allez impressionner des types capables de vivre en plein milieu du désert avec pour seuls compagnons des cactus et des cailloux ? Un conseil : souriez, répondez que vous appréciez les paysages et laissez un pourboire!

 


 

 

USA-2009-09-09-10 9800-2-Ramenez plein de souvenirs made in là-bas (les plus difficiles à trouver!). Remarquez au passage que tout est fabriqué en Chine... À part ça on trouve plein de villes désertées, de mines abandonnées... Et de rednecks qui restent dans leur ville natale malgré tout.


 

 

 

 

USA-2009-1 9021-2USA-2009-09-08 9239-2-Ne pensez pas que la phrase "Mais ils sont fous, ces amerloques" soit une bonne idée. Vous risquez de la répéter si souvent qu'il ne vous restera plus assez de salive pour terminer votre énorme hamburger.

Partez du principe qu'ils ont de l'espace : donc de la place pour faire de larges autoroutes, de grandes villes et d'immenses casinos. Du coup il faut plus d'énergie pour aller d'un point à un autre : leur nourriture est trois fois plus abondante dans leurs diners que chez nous. Il leur faut parcourir deux cents kilomètres pour changer de ville, tout en traversant un désert : il leur faut donc d'énormes pick-up/4*4 d'au moins 5 places, avec une super climatisation.

Ils ont de la place pour étaler leurs villes, donc il y a peu d'immeubles. Ils ont de la place pour collectionner tout et n'importe quoi, alors, pourquoi pas aussi des avions ?

On ne peut pas rivaliser!


 

USA-2009-1 8743-10-Spotters : voyagez à plusieurs, histoire de ne pas rater les petits aérodromes qui sont parsemés un peu partout dans le désert. Il suffit de rechercher dans le paysage ce qui ressemble à une dérive ou à une manche à air, et vous devriez trouver votre bonheur.

Il y a bien entendu les musées dont vos copains vous auront parlé, les boneyards (comme Davis Monthan), les terrains que vous aurez repéré grâce à internet ; mais pensez aussi à tout ce qui aura déjà échappé à votre œil vigilant et qui peut être repéré par un copilote assidu!

 

 

Vous voilà prévenus!

Et surtout, vous voilà libérés de votre lecture d'un vieux voyage!

Je reprendrais mes sarcasmes sur les maquetteux dans peu de temps. N'oubliez pas que je vais devoir vous narrer notre dernier voyage de 2011, il y aura moins d'avions : sans intérêt, n'est-ce pas ?

 

Allez, ce n'est qu'un "au revoir"!

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:00

 

Nous voilà arrivés au dernier jour de ce voyage de 2009, première année spotteuse! 

VIsitez les quelques photos prises en vol par ici.

 

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Ce dernier matin, nous nous préparons pour notre départ : nous avons vérifié une encore fois les bagages,  les avions nous survolent, les spotters sont à l'affût depuis les fenêtres ou les rambardes à l'étage. On se sent tous un peu fébriles. Nous prenons un gros petit déjeuner pour tenir jusqu'au prochain repas qui se passera dans l'avion. Et oui, dernier jour américain!

 

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Nous devons prendre l'avion vers 11h, je ne compte pas trop sur ce jour pour voir grand chose, c'était compter sans mes compagnons qui ont fait du repérage pour voir encore plus d'avion.

 

Nous devons nous rendre derrière les pistes de l'aéroport, où un restaurant, connu de mes amis, a pour décoration quelques vieux chasseurs sur pylône. C'est assez étonnant de voir le lieu : à la fois vide de clientèle et comme abandonné, avec à la fois une présence humaine dans les tuyaux d'arrosage pour entretenir les plates-bandes où reposent les avions en décoration.

Nous faisons le tour pour voir si d'autres coucous se cachent, nous repérons alors des carcasses abandonnées, de choses indescriptibles. J'ai déjà laissé mes copains à leurs passions, de mon côté j'essaie de repérer de belles voitures sur le parking de l'aéroport, mais rien de probant.

 

Nous nous rendons chez le loueur de voiture pour laisser une sorte d'épave poussiéreuse et nous reprenons le bus pour atteindre notre terminal.

 

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USA-2009-09-09-16 0593-2Comme toujours, il faut prévoir au moins deux heures pour passer l'enregistrement, les douanes, les installations... Il faut toujours garder un oeil sur les panneaux, histoire de ne pas rater les toilettes publiques les plus proches!

J'ai maintenant hâte de reprendre l'avion, je suis même dans un état second en attendant d'atteindre enfin l'embarquement.

Mais pourquoi cet homme vient me parler ? Que me dit-il ?

Pourquoi ai-je droit au scanner corporel ?

Je suis dans une incompréhension totale et je sens monter l'angoisse de plus en plus : je ne pourrais jamais partir, on va m'enfermer parce que je suis Française, j'ai dû insulter un magistrat, j'ai dû couper une file de sécurité, j'ai dû... J'ai dû...

J'ai dû acheter des pâtes à modeler pour mes neveux et les mettre dans mes bagages à main.


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Non ? Sans rire ?

 

 

 

 

 

USA-2009-09-09-16 0601-2Et oui, les douaniers sont partis de l'idée qu'il s'agissait de C4, au scanner c'était louche donc on m'a mise à part pour dialoguer avec moi. Le douanier vient me montrer l'objet du délit et je suis en larmes : les nerfs retombent, la frustration arrive : ils sont idiots de voir des terroristes partout ramener de la pâte à modeler ultra pailletée et colorée!

Spooky  commence à me reprocher de ne pas l'avoir mise dans la valise, le douanier me fait comprendre (grâce à un classeur avec plusieurs traductions) que je peux les garder si je repasse toutes les douanes et que je le mets dans la valise, je choisis l'option du "vous pouvez bien le garder, ce truc ne m'amusera plus". Moi, je voulais juste que les pots ne se cassent pas pendant le transport. D'autant que, si c'était du C4, que ce soit en cabine ou en soute le résultat serait le même!

Il me faut un bon gros quart d'heure à sangloter sur ma trouille passée en compagnie de Spooky. Nous avons fini par rejoindre nos compagnons partis vers la porte d'embarquement, après avoir lâché tous mes nerfs. L'embarquement se fait normalement, je finis par revenir à mes esprits pour profiter de l'envol.

 

USA-2009-09-09-16 0572-2Nous somme encore sur le taxi-way lorsque mon Spooky entre en effervescence.

"Rhaaaaaa, prends-le en photo! Vite! C'est l'avion de Travolta!"

En effet, on m'explique que ce bon vieux John Travolta possède un avion de la Qantas, sauf que je ne sais pas duquel il s'agit et je dois donc mitrailler un peu tous les avions histoire de contenter Spooky. Je les prends tous car je n'ai pas compris ce qu'il me disait : il n'a toujours pas intégré qu'il n'y a rien qui ressemble plus à un liner qu'un autre liner, il aura beau me donner des codes et me dire que c'est un Qantas, je ne reconnais ni un 707 ni le logo de la compagnie! Ce qui nous donne une photo floue, mais au moins, nous l'avons!


 

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Allez, un long voyage, une courte nuit et nous atterrissons à Roissy. Léger décalage horaire et dépression parisienne : un différentiel de 15 °C pour nous accueillir!

 

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Le voyage est terminé, Spotters : retournez à vos traitements de photos et à la prochaine !

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 19:06

 

Nous voilà à la dernière journée avant de préparer notre départ, nous nous sommes réservé le plus incontournable de Los Angeles. Et comme toujours, n'hésitez pas à visiter l'album photo du jour!

 


Ce matin nous visitons donc Hollywood Boulevard, après un petit déjeuner dans notre motel assez triste, le fun!

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Nous nous garons dans le parking du centre commercial au milieu de la fameuse rue, le plus facile à repérer avec ses deux éléphants géants. Nous grimpons les étages grâce aux escalators, les magasins sont calmes, nous faisons du lèche vitrine sans foule. Plus nous montons, plus nous voyons au loin les fameuses lettres sur la colline. Allez, séance photos et nous avançons. En contrebas nous voyons un illustre inconnu donnant une interview, nous ne savons toujours pas de qui il pouvait s'agir, mais cela fait partie du spectacle hollywoodien.

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Nous flânons dans une ou deux boutique, nous y voyons de la lingerie, du chaton rose (magasin Hello Kitty avec, entre autres réjouissances, une niche ou un vélo tout rose), du métalleux (T-shirt très sympathiques!). Nous visitons le centre commercial puis nous nous dirigeons vers la sortie, côté rue. Nous nous asseyons le temps de réunir nos troupes en face de l'étoile de Mohamed Ali qui est la seule à être dans un mur, non dans le sol.


USA-2009-09-09-15 8012-2Nous débutons notre visite de la rue étoilée par un côté du trottoir, histoire d'en voir un maximum. Nous croisons un peu tout et n'importe quelle star : du héros de la radio (inconnu des Français) jusqu'à Patrick Swayze, décédé juste la veille. Nous passons juste à côté de caméras interrogeant les fans venus se recueillir sur l'étoile portant son nom. Juste en face, de l'autre côté de la rue, il y a aussi un attroupement autour de l'étoile de Mickael Jackson, avec comme offrandes des jeux de cartes, des blousons, des fleurs et des chaussettes (oui... Je n'ai pas encore compris non plus) Nous nous amusons à prendre nos pieds en photos à côté de tous les noms que l'on peut reconnaître, histoire de faire un peu comme tout le monde : se rapprocher encore plus des célébrités.

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Le long de notre chemin nous profitons des boutiques pour touristes vendant divers T-shirts, boules de neige avec paillettes, cadres très kitsch et autres babioles...

Il y a bien sûr un Hooters, de petits snacks, des restaurants à thème, des églises avec des noms à rallonge et même  l'immeuble de la Scientologie (on peut dire qu'ils ont vraiment pignon sur rue, au sens littéral!)

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Nous remontons la rue en direction du Chinese Theatre, l'endroit où les Stars posent leurs paluches et leurs panards dans du béton. Il y a déjà beaucoup de monde, on doit avancer en crabe-zig-zag afin de voir un maximum de noms. Pendant ce temps, à notre droite, un tournage a lieu avec un homme en justaucorps vert, cela semble amateur mais on n'arrive pas trop à s'approcher pour en savoir plus.

 

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Comme le Chinese Theatre est un lieu qui attire beaucoup de curieux, quelques déguisés en profitent pour se faire prendre en photo contre rétribution. C'est ainsi que j'ai eu l'honneur de mater Dark Vador tandis que les garçons profitaient d'une plantureuse pirate : il faut de tout!

 


Nous jetons un dernier coup d'œil à la rue aux milliers d'étoiles avant de reprendre la voiture, direction : la plage de Venice Beach.


Arrivés aux abords de la plage, nous nous garons sur un petit parking discret, à côté d'un Hot Rod (je ne connaissais pas encore Monster Garage à l'époque, et c'est sûrement mieux comme ça!) Nous nous séparons encore une fois : Spooky et moi traînons sur la plage pour nous tremper, tandis que les garçons sont partis pour remonter tout le littoral.


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USA-2009-09-09-15 8102-2Nous arpentons la rue avec des stands divers : vendeurs de T-shirt bio, bijoux en tout genre, stands politiques, stands partisans (on se demande encore de quoi ils étaient tous partisans), des mimes, des charmeurs de serpents, de l'autre côté de la rue il y a les boutiques plus touristiques avec le matériel de plage, la location de vélo "californiens" comme nous allons les appeler par la suite, avec Spooky (il s'agit de vélos proposant la position couché sur le dos pour les manœuvrer, ce doit être très instable) Il y a aussi une maison du chichon, vendu sur ordonnance, avec un vigile à l'entrée mais surtout avec un rabatteur sur notre chemin!

Tout au fond de la rue nous trouvons un petit groupe de décontractés faisant les bijoux que l'on veut. Je craque sur une grosse pierre et je me fais convaincre de me faire faire un collier à mon goût, mais j'ai dû batailler le prix (la pierre a un accroc assez visible) Le vendeur nous propose de nous faire le collier le temps que nous mangions chez le Suisse, qu'il nous désigne du doigt.

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Nous déjeunons donc dans un "Restaurant Suisse" tenu par des mexicains et ayant de la moutarde Grey Poupon sur la table.Il n'y a qu'en Californie que l'on peut dégoter un tel mélange des genres.

 

 

 

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Après manger, nous faisons le côté plage, nous avons prévu les maillots de bain histoire de goûter un peu au Pacifique. Nous ne sommes pas très serrés sur la plage, c'est détendu, quelques groupes de jeunes rigolent ici et là, nous entendons parler français à plusieurs endroits, il y a même plus de groupes de mouettes que de baigneurs. Je vais donc boire une tasse de Pacifique, tout en évitant d'être tourneboulée dans tous les sens par les grosses vagues auxquelles je n'ai pas l'habitude.



 

 

Après avoir bu deux grandes tasses, Spooky, encore hilare de ma maladresse, finit par me donner quelques conseils de bases pour ma survie. Mais je dois m'accommoder aussi du risque de plus en plus proche incarné par les surfers débutants juste à côté de nous. Nous avons alors pu assister à une intervention du maître nageur les rappelant à l'ordre et leur conseillant d'aller un peu plus loin, où il n'y avait pas de Noffy dégustant le grand bleu.

C'est très agréable de se sécher en regardant le soleil couchant juste en face, je remarque que nos compagnes les mouettes arborent elles aussi une sorte de félicité face au soleil...

 

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Nous nous rhabillons sommairement et remontons la plage. Nous croisons d'autres groupes de mouettes, d'autres surfers, quelques lycéennes californiennes... En arrivant un peu plus près des douches publiques nous croisons des sportifs, des cyclistes, mais aussi des sans-abris qui vivent de pas grand chose, sans avoir à souffrir du froid pour l'instant.

Nous nous douchons en vitesse les pieds pour éviter de ramener la moitié de la plage dans la voiture puis nous retrouvons nos compagnons sur le petit parking.

 


Nous faisons un saut rapide à notre motel, juste à côté de l'aéroport, qui rendrait fou de joie n'importe quel spotter en vadrouille. Là c'est Spooky qui risque de se faire un torticolis! Le bruit des réacteurs n'est pas féroce, il est bien au contraire assez lancinant pour bercer le voyageur.

 

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USA-2009-09-09-15 0553-2Nous avons prévu de faire un tour au coucher du soleil sur la plage de Santa Monica, dans le prolongement de Venice Beach.

Nous nous garons dans de belles rues en pente, immeubles colorés et chics, voire maisons d'architecte sur le bord de plage... De beaux joggeurs, de belles patineuses, ici l'humain est jeune, beau, sportif, hâlé ; il s'amuse avec tout un choix d'appareils sportifs : nous voyons encore les vélos couchés, des basketteurs, mais nous voyons aussi des alignements de grandes cordes terminées par des anneaux. Le but du jeu est de rester suffisamment gainé, de se balancer pour attraper l'anneau suivant et avancer ainsi de suite jusqu'au bout du portique. Cela est très gracieux mais semble très énergivore.

 

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USA-2009-09-09-15 0558-2Nous continuons de longer les maisons toutes plus riches les unes que les autres. Puis enfin un ponton en bois : c'est à cet endroit que tombons sur une fête foraine très connue des séries américaines : elle se situe entièrement au-dessus de l'eau. A cette heure-ci les activités ferment toutes, mais les couleurs et les lumières égaillent le lieu, tout semble féerique, léger et doux. Nous profitons avec délectation cette dernière soirée américaine.

 

 

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Nous nous laissons tenter par un restaurant italien, assez classe (c'est mon avis!), lumières tamisées... Je me sentais assez mal à l'aise, je regrettais de n'avoir pas passée de tenue plus féminine et sérieuse. Bonne qualité, petite quantité addition salée (pour la rime!)

 

 

 

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Nous nous promenons ensuite dans le quartier : Apple Store, boutique de yaourts, magasins de jouets, grosse librairie et ambiance festive dans la rue piétonne.


Nous traînons un peu, Spooky se fait repérer avec son T-shirt révélant le profil de Totoro, nous évitons de craquer pour quelques figurines, mais nous repartons plus loin avec divers bouquins.

Pour ma part j'ai craqué sur une version luxe de The Hitchhickers Guide to the Galaxy et sur un livre d'origamis d'avions (je reste thématique!). 

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Et ce n'est pas encore terminé!

 


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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 21:58

 

Je vais finalement terminer le voyage de 2009 avant de vous raconter quoi que ce soit à propos de 2011. Ne vous sentez pas punis, c'est pour une question de clarté à la lecture.

 

Nous sommes donc en 2009 et nous nous rapprochons du terme de notre voyage. J'ai déjà bouffé de l'avion plus que je ne pensais en voir en une seule vie. Nous commençons à ressentir de la fatigue, peut-être est-ce le fait de se rendre compte que notre proximité de Los Angeles rime avec notre moment de partir du sol américain ?

 


 

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Le matin, pas tellement à la fraiche, nous quittons le motel pour continuer nos visites. Le ciel est plombé mais clair, notre proximité de l'océan se fait ressentir dans l'humidité que nous n'avons pas encore retrouvée.


 

Nous commençons par un magasin pouvant contenter le spotter en vadrouille : patchs introuvables, pin's variés, autocollants magiques, multiples portants de cartes postales... La Noffy y trouve son compte avec une superbe silhouette de Space Ship One. Nous craquons même sur de petits autocollants de la NASA.

 

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USA-2009-09-09-14 0385-2Après nos emplettes, en direction de Lancaster, maintenant, nous avons rendez-vous avec les gros soldats du feu. Trois gros bombardiers nous attendent avec des commentaires d'une responsable. Ils me tentent bien ces trois gros : je m'amuse à les voir en punks, en marée noire et même en repose-spotter. Figurez-vous qu'ils sont en repos en attendant de repartir vers leurs pistes d'origine, le jour même ils doivent reprendre les airs après avoir servi vaillamment au-dessus des incendies de Los Angeles.

Mes trois spotters s'en donnent à cœur-joie à les prendre en photos sous toutes les coutures, n'allez pas croire qu'il n'y a que Groquick pour se tordre, le Spooky ferait mieux de poser l'appareil sur le sol! Flying Circus reste recta et ne fait pas dans le dangereux... Chacun son style!

 

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Une fois notre visite privée terminée,  nous partons en direction de Orange County, au Bob Hope Airport. Il est prévu de faire un peu d'hélicoptères. Je traine un peu la patte car je ne suis pas adepte de ces engins. Le fond gris du ciel ne me pousse pas plus à mitrailler le spotter.

 

 

Nous avançons en direction d'une base d'hélicoptères servant aux pompiers. Nous peinons à trouver des personnes pouvant nous accorder l'autorisation de photographier sur le site. Groquick n'a peur de rien et part visiter un hangar, nous finissons par traverser des bureaux, des hangars, nous croisons pas mal d'hommes en cote en train de travailler.

 

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USA-2009-09-09-14 0398-2Nous débouchons sur l'autre côté du  bâtiment pour découvrir de gros bestiaux dont le premier d'entre eux est en pleine maintenance. Deux techniciens se prêtent gentiment à la photo, les deux pilotes qui nous font la visite sont plutôt flattés de se trouver face à des français. Nous avons droit à un historique, aux détails techniques et aux poses. Il s'agit d'un bataillon de soldats du feu : soyons honorés de leur accueil, ils se remettent à ce moment-là des énormes incendies qui ont pu sévir aux alentours de Los Angeles.

Nous avons même le droit de monter dans le dernier engin, y compris la Noffy qui n'est pourtant pas la plus curieuse à ce sujet.

La visite se conclut et nous reprenons la voiture, non sans faire quelques clichés des gros camions stationnés sur le terrain.

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Nous prenons la direction de Van Nuys où mes chers compagnons spotters ont prévu de trouver leur havre de paix.

 

 


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L'endroit est immense, la zone par laquelle nous commençons semble assez privée. Quelques hangars derrière des barrières laissent entrevoir de petits avions de collection. En un instant les trois spotters deviennent hystériques : ils ont vu la pointe d'une aile en alu, oui, bon, encore un P-51 Mustang... Ah, les hommes deviennent fous parce qu'il s'agirait de celui de Tom Cruise !

 

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Un mécano de l'un des hangars leur propose de passer par la porte, un peu plus loin dans la rue. Nous avançons la voiture jusqu'à l'endroit indiqué, mais la porte en question est verrouillée par un code... Les spotters se contentent alors de faire leurs photos à travers le grillage, comme à l'ordinaire. 

 

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Nous faisons demi-tour pour explorer une autre zone de Van Nuys, faite de rues, de hangars, de boutiques et d'écoles. Nous nous arrêtons encore devant un hélicoptère, qui semble très accessible de la rue, malgré qu'il soit enfermé dans la cour d'un centre d'enseignement.USA-2009-09-09-14 0555-2

 

 

 

 

 

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Qu'à cela ne tienne, le Groquick est zélé et nous entrons vite fait pour rencontrer les élèves bûchant sur les moteurs, les techniques, l'aérodynamique... Nous avons pu jeter un œil sur leurs outils, les moteurs ouverts, les mécanismes transparents et enfin sur leur hélico dans la cour!

 

 

 

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Dans le même quartier, nous jetons des coups d'œil au-dessus des autres barrières, derrière les bâtiments et au fond des parkings. Du coup, faute d'autre hélicoptère en stationnement, nous nous rabattons sur un petit écureuil qui court devant nous. Contrairement à ceux que l'on a pu croiser au Yosemite Park, celui-ci se fait timide  et le spotter doit faire preuve de célérité pour le fixer.

 

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En direction d'une autre zone de Van Nuys : cette fois nous voyons de la piste, des avions qui tournicotent dessus et même un gros tout en alu qui va se poser. L'A-26 Invader fait son charmant : nous le voyons suffisamment en avance pour courir vers la gauche en direction du bout de piste, on peut le faire au roulage, il se permet même de faire demi-tour et de repartir.


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Pendant ce temps, nos allées et venues ont attiré l'attention d'un policier qui vient voir un peu la raison de l'émoi des spotters. Après une brève discussion il nous conseille un point de vue spécialement dédié aux spotters, de l'autre côté de la piste, ce qui permettra dans le même temps de voir les avions dans une autre orientation.

 


Avant de partir nous remontons la piste un peu plus vers notre droite pour voir ce qui y stationne. À notre étonnement, nous tombons sur une équipe de T-6 avec différentes livrées. L'explication nous est donnée vers un portillon un peu plus loin : il s'agit d'un mémorial représentant des avions de la Luftwaffe de la Seconde Guerre Mondiale, original pour des T-6.

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Nous croisons là un homme qui ramasse les cannettes de sodas abandonnées dans les caniveaux. Il s'agit d'un ancien cadre, licencié comme beaucoup d'autres, qui doit faire  les plus petits boulots pour pouvoir survivre après sa perte d'emploi, le départ de sa femme, la perte de son ancienne vie. Il reflète parfaitement la vie de pas mal d'américains après le passage de la crise des sub-primes.


USA-2009-09-09-14 0441-2Nous reprenons la voiture pour contourner une dernière fois la piste de Van Nuys. Nous trouvons sans peine la zone aménagée dont nous a parlé le policier. Mes petits compagnons se réjouissent de deux bombardiers d'eau canadiens, il y a aussi de l'hélicoptère à portée d'objectif. Une aire de jeux longe la piste : nous y trouvons une piste d'atterrissage, deux jouets en bois, des bancs, un préau et des panneaux explicatifs concernant les avions. Rien à reprocher, sauf peut-être pour une fois un manque de toilettes publiques. Bon, le lieu n'est pas le top de l'idéal, on est loin des hangars et du taxi-way, on est à contre-jour, mais le Spooky s'éclate comme un petit fou.

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Il se fait un peu tard, nous devons nous rapprocher de Los Angeles.Nous déposons d'abord nos affaires au motel un peu miteux, à deux pas du Hollywood Bld. Je m'attriste de remarquer que la piscine du motel n'est pas très accueillante, il faut en plus un bonnet de bain pour les dames (dommage...). Le reste du motel m'attriste encore plus, entre la tenancière qui ne nous voit même pas et les affiches de films totalement délavées, nous avons l'impression de nous retrouver dans un film de série B.

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À noter quand même que nous sommes à deux pas des studios, des stars, des musiciens et de ce que j'aurais dû reconnaître au premier coup d'oeil si l'on en croit mes compagnons... Oui, un immeuble en forme de tourelle faite de vinyls signale qu'il s'agit d'un immense producteur de disques... Que je ne connais pas!

 

 

 

 

Nous faisons finalement une visite à China Town. Pour y accéder, nous devons franchir des quartiers assez vivants, beaucoup de monde flâne dans les rues, mais du genre de personne qui m'a convaincue de bien fermer ma fenêtre et de verrouiller ma porte... Il y a beaucoup de petits commerces et autant de faunes différentes qui tiennent les rôles de bovins regardant les trains passer.

Nous savons que nous avons atteint notre but lorsque nous voyons la station de métro en forme de pagode. 

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Le T-shirt de Spooky s'harmonise avec les lanternes qui décorent les petites rues. C'est mignon, varié, nous voyons quelques boutiques proposant des porte-bonheur, des cerfs-volants et d'autres choses beaucoup plus étranges...


USA-2009-09-09-14 0606-2Nous nous baladons un petit moment puis nous nous décalons vers Japan Town, lieu de perdition lorsqu'on apprécie la culture japonaise. Nous pouvons alors garer notre destrier près d'un mange-pièces justement placé et nous attaquons notre balade nipponne.

  Nous y trouvons déjà une sorte de phare, nous assurant que nous entrons en territoire japonais. Ensuite nous hésitons entre un supermarché japonais, un vendeur de costumes traditionnels ou bien l'enseigne commercialisant le fameux chaton rose.

Nous dégotons de beaux T-shirt Ghibli, de petits objets très "kawaï" (mignon) de jolis petits souvenirs... Nous craquons pour des yukatas courts (kimonos légers à porter l'été).

Comprenez qu'il est très difficile de sortir d'un quartier si attractif!

Groquick et Flying Circus m'assurent qu'un centre commercial un peu plus loin peut nous garantir du choix en matière de japanimation. Je me rappellerai surtout d'un seul magasin de goodies : DVD, CD, figurines, posters, patchs et porte-clés introuvables en France. C'est très difficile de rester raisonnable en ce lieu!


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Spooky et moi faisons un tour du quartier à  la nuit tombée, puis nous retrouvons nos compagnons pour revenir à notre motel. Nous nous séparons pour diner ce soir-là : les spotters vont faire un tour sur Hollywood Bld de nuit et vont manger au Hooters (étonnant, non ?), tandis que Spooky et moi nous nous rabattons sur le Subway, à dix mètres du motel. Nous souhaitons nous réserver Hollywood pour toute la journée du lendemain.

 

 

Vivement le lendemain, nous aurons un peu plus de glamour au programme, espérons-le!

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 23:00

 

Je vous annonce aujourd'hui que la production du Voyage 2009 va être coupée et entrecoupée par notre Voyage 2011. Eh oui, nous remettons ça, il faut croire que je ne suis pas encore lassée! Nous essaierons ces jours-ci  de vous proposer une ou deux photos représentative de chaque journée, avec un très court billet pour le voyage. Je raconterai avec un peu plus de détails lorsque nous serons rentrés, lorsque j'aurais terminé ma narration de 2009, bref, je vous décrirai les journées "avions". Restez à l'écoute!

 

Je reconnais que le titre de l’article est nébuleux, mais je vous avoue qu’au onzième jour du voyage je ne vois qu’une seule chose, c’est que je vais pouvoir admirer ce jour un Black Bird ! Du coup, tout les autres avions qui pourraient me passer sous le nez ce jour là vont me paraître bien fade…

 


Ce matin-là à Visalia, nous nous levons juste à l'heure pour prendre le déjeuner avec nos compagnons, nous apprenons alors la mort de Sim. Étrange information vécue à quelques milliers de kilomètres de la France...

 

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Nous reprenons la voiture en direction du Désert de Mojave : nous retrouvons alors une route beaucoup plus fréquentée que les autres highways que nous avons vu jusque là.

 

 

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Spooky me confie que nous devons nous rapprocher du but : ses souvenirs associent la base de Mojave aux éoliennes de plus en plus nombreuses et variées. J'ai beau guetter de tout mes yeux, les dérives se font discrètes. Je m'amuse plutôt des petites touffes de buissons qui parsèment les collines les dunes.

 

 

Nous arrivons dans le coeur de la base de Mojave sans trop s'en rendre compte, les hangars sont fermés, les avions cachés. Nous pouvons nous mettre sous la dent un gros Airbus qui a dû servir pour des films.

 

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À côté, mes spotters me relatent l'histoire des vieux morceaux de Paris qu'il fallait absolument ne pas rater. Spooky flaire le F-4-cible à plusieurs kilomètres, il peut alors s'en donner à cœur joie devant une pancarte interdisant de prendre des photos. Notons que Mojavie est une usine de transformation de Phantoms, pour qu'ils servent ensuite à jouer au Ball Trap en l'air.

 

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Autours de la base, nous nous garons dès que nous croisons quelques voitures qui pourraient être significatives d'activité. C'est alors que nous connaissons la plus belle surprise du voyage. Le genre de surprise qui peut faire perdre pas mal d'acuité auditive, mais qui rend vraiment heureux de se balader dans le coin par hasard.

 

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  Je vois un OVNI armé d'un canon sonique. Les aliens ont un réel bon goût en matière de design d'engins spatiaux.

 

Il s'agit en fait du Mothership du Space Ship One en plein dans les essais moteur. C'est le premier taxi civil pour l'espace, constitué d'un avion étrange, le Mothership White Knight, et d'une navette partant un peu au delà de l'atmosphère, le Space Ship One. 

 

Nous bavons, nous essayons tout les trous du grillage, nous faisons des clichés à bout de bras. Nous contournons le hangar, nous nous rapprochons, les yeux écarquillés. Au bout d'un long moment de dégustation, l'oiseau terrible finit par se faire timide et par rentrer dans son hangar.

 

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Sur le parking que nous retraversons comme hallucinés, nous croisons un comique de la plaque minéralogique : plaisirs simples dans un lieu exceptionnel.

Nous remarquons un bar de l'escadrille, nommé ici le "Voyager Restaurant", qui pourra nous apporter le réconfort nécessaire, pour nous remettre de nos émotions. 

 

 

USA-2009-09-09-13 0276-2Il s'agit d'une cafèt très sympathique dont la décoration peut rendre fou le moindre amateur d'avions. Je découvre, grâce aux photos, croquis et cartes que Burt Rutan est l'inventeur du magnifique coucou que nous venons de voir et de beaucoup d'autres tout aussi originaux. Nous admirons les collines au loin, quelques éoliennes, la piste calme et surtout le tarmac où deux représentants de la garde nationale stationnent, en alerte.

 

Une bière locale achève nos cerveaux en surchauffe, nous nous laissons pendre par la fraicheur de la climatisation. Il nous est alors aisé de nous promettre d'y revenir lors d'un prochain périple. 

C'est à regrets que je quitte ma place d'où je pouvais admirer les Rutan  blancs, en plan canard, inversés, comme autant d'improbables mais élégantes inventions de génie.

 

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Au fil de notre promenade, je remarque une tour-fusée plantée le long d'un croisement sur la base. Il s'agit d'un prototype de fusée partant et atterrissant à la verticale. Elle n'a pas l'air si haute mais elle reste bien imposante lorsqu'on s'en approche, il suffit d'un spotter pour s'en donner un aperçu.

 

Nous continuons notre tour de la base, nous nous arrêtons à tous les grillages, du moins mes compagnons mangent de la ferraille en décomposition. Je me demande ce qu'ils leur trouvent! Je vous propose d'observer nos spotters et de profiter de ce qu'ils ont dégoté. Déprimant, n'est-ce pas ? On a l'impression de se retrouver face au squelette d'une baleine...

 

USA-2009-09-09-13 0285-2Nous ressortons de la base par une porte nous annonçant que Mojavie se trouve être le premier spatioport civil grâce au Space Ship One. Juste à côté, Spooky retrouve un ancien ami de 12 ans qu'il s'empresse d'aller tripouiller. L'ambiance est détendue sur cette base, impossible de tenir ses spotters au calme!

 

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Nous prenons la direction de Lancaster, où nous devons passer la nuit. Mais il est encore trop tôt et de nombreuses bases et pistes jalonnent notre parcours.

 

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Tout d'abord, direction le Black Bird Park avec son tout petit musée tenu par un véritable ancien de chez Lockheed Martin. Pour l'occasion Spooky avait prévu son T-shirt à la Mouffette. Le magasin du musée est attrayant, le retraité encore plus!

 

 

 

Dehors, j'ai du mal à appréhender le SR-71 autant qu'il le mérite, son compagnon le F-117 me déçoit presque avec sa petite taille. Il manquerait presque des escabeaux ou des petits promontoires pour faire de plus belles photos (je me spotterise!) On devrait pouvoir profiter du fond du paysage aux couleurs de la Nasa.

 

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De l'autre côté du musée, je suis étonnée de trouver encore un Phantom et encore d'autres grosses bestioles.

 

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Nous faisons le tour du jardin, Spooky lèche de la tôle, les garçons sont aussi à l'aise qu'à la maison.

 

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Je vois encore un petit Rutan en vrai.

 

 

 

À l'horizon, nous voyons les hangars de la Nasa qui me tenteraient bien, mais Spooky calme immédiatement mes ardeurs et on me propose en échange d'aller un peu plus loin taquiner l'usine Lockheed Martin. 

Je découvre avec stupéfaction que l'herbe est vraiment une denrée rare et précieuse : nous devons faire un détour autours de la longue plate bande pour pouvoir prendre les avions installés en pot de fleur. Nous n'avons bien entendu pas le droit d'aller à l'intérieur de l'usine, ni de jeter un œil trop curieux au delà des postes de gardiennage.

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Nous remontons dans la voiture en direction des vraies pistes de Lancaster. Nous avons au programme un vieux musée, un héliport et des bombardiers d'eau.

 

USA-2009-09-09-13 0407-2A cet instant, catastrophe! Un Cobra très prisé commence à prendre l'air, au moment où nous arrivons, sous les yeux de mes spotters désarmés. Groquick et Flying Circus sont à l'avant du véhicule depuis le début du voyage, mais leur imposant outillage se trouve rangé soigneusement dans le coffre. Spooky et moi, quant à nous, détenons notre matériel sur les genoux et nous nous amusons de l'empressement de nos compagnons. Pendant ce temps, l'hélicoptère a déjà pris de l'altitude et passe au dessus de nous au moment où les spotters sont enfin parés à la manœuvre. Les petites fourmis ont pu enfin être satisfaites de leur prise!

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USA-2009-09-09-13 0330-2Nous repérons au loin sur notre droite trois gros tas de ferraille qui, on me l'assure, ont été de beaux avions. Nous nous approchons et savourons la scène. Un petit jardin devant l'entrée du hangar signale que le gardien vit sur place. En faisant le tour, faute de réponse à nos appels, nous croisons un groupe de touristes qui sort justement du hangar, en direction des vieux coucous. Le gardien, pur produit américain de 70 ans, nous propose de prendre la visite en cours de route, à savoir faire le tour des avions avec le premier groupe et terminer par le musée à l'intérieur.

 

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  L'offre alléchante est de monter dans les trois carlingues défraîchies :  C119, Argosy, KC97. Ils ne sont plus en état de prendre l'air, mais ils prennent déjà très bien le vent. À l'intérieur on est très vite sujet au mal de mer : la carlingue tangue et craque. La visite est intéressante, dans le premier groupe un amateur d'avion parle aussi français, c'est assez amusant.

 

 

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J'ai l'honneur de m'asseoir dans un cockpit (mon premier!) après être montée par une trappe bien tortueuse. USA-2009-09-09-13 0409-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans chacun, nous poussons jusqu'aux culs des appareils, nous visitons l'endroit dédié au stockage, celui destiné aux parachutistes, le coin pour l'opérateur qui devait viser avec la perche de ravitaillement... Après l'intérieur on profite de l'extérieur ; le vent dans les oreilles, les cheveux en travers et le Canon sur le nez, nous prenons chaque petit détail incongru.

 

USA-2009-09-09-13 0326-2Les premiers visiteurs finissent par nous laisser seuls avec le gardien. Nous avons alors tout loisir d'écouter ses anecdotes, histoires et revendications au court de notre traversée du hangar. Il est assez amusant de s'entendre dire que les USA n'ont pas besoin de Sécurité Sociale pour les "profiteurs" de la part de quelqu'un dont la bouche entière aurait rêvé de rencontrer, ne serait-ce qu'une seule fois, un dentiste prenant la Carte Vitale! 

 

Le hangar, lui, est habité de plusieurs vieux coucous, du genre de ceux qu'on a pu croiser à la Ferté Alais. Dont un qui a une décoration assez précise, historiquement parlant. Notez les détails!

 

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USA-2009-09-09-13 0334-2Après avoir fait le tour du hangar, le vieux gardien nous propose les décorations en bois, très kitsch, que sa propre femme crée. Nous déclinons l'offre, puis nous remontons enfin sur la piste vers des hélicoptères stationnés. Ce sont des engins qui ont participé à la guerre du feu près de Los Angeles  Je ne suis pas bien adepte de ces oiseaux, mais je reconnais leur utilité, d'ailleurs leur forme ne privilégie pas l'esthétique mais plutôt le côté pratique. Nous prévoyons de revenir le lendemain pour une visite guidée des soldats du feu, car il y a en effet de quoi disserter. Et pendant ce temps, le Cobra vole toujours, tournicote et mène mes spotters en bourrique!

 

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Sur le boulevard , en nous rapprochant du motel du soir, nous sommes trois à voir un Phantom en pylône. Vous vous doutez bien que l'intéressé ne voit jamais en premier ce qui le concerne.  C'est donc deux cent mètres après que nous tâtons le terrain pour savoir si Spooky  n'est pas tout simplement devenu blasé de son avion fétiche.

"Tu as vu le Phantom ? "  "Quoi, où ça ? " Il devient alors évident  de faire demi-tour pour notre compagnon enfin réveillé. C'est étonnant qu'il n'ai pas vu le F-4 qui est pourtant de son côté de la route.

Sur place, nous batifolons autour du Phantom, Spooky se trouve bien heureux de pouvoir en profiter. À quelques mètres, passant très lentement, un train de marchandises lance des grincements lancinants. La soirée est belle, la lumière rasante et l'amateur de Phantom contenté!

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USA-2009-09-09-13 0439-2Nous posons nos petites affaires à l'hôtel de Lancaster, Spooky et moi prenons un moment pour essayer la piscine et le spa sous le soleil couchant. Nous sommes trois dans le spa ce soir-là : nous tenons presque compagnie à une américaine dénuée de gêne  qui a passé tout son temps au téléphone portable. Elle a même été accueillante lorsque nous sommes entrés dans l'eau du spa, elle nous a même souri. Nous barbotons un moment et narguons au passage Groquick et Flying Circus qui sont venus nous voir. Il est enfin l'heure de partir en chasse au restaurant.

 

Nous prenons la voiture pour faire le tour des zones commerciales et trouver où passer une bonne soirée. Rappelons que la valeur  sûre du français aux U.S.A. est l'Italien, types de recettes qui ont beaucoup plus de chances que les autres de ressembler à ce qu'on connaît.

Nous prenons un Italien assez petit où une famille dîne déjà. Le service est sympathique la nourriture bonne et copieuse. Tellement copieuse  que je ne peux pas terminer mon plat et que je dois demander un doggy bag, une boîte pour emporter mes rester, malgré mon gros appétit légendaire.

 

Allez, bonne nuit! N'oubliez pas que vous pouvez visiter l'album photo de la journée!

 

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 23:38

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Il est temps de ranger les chambres et de charger la voiture de nos valises. Par acquis de conscience envers la carte mémoire de Spooky on inspecte entièrement le coffre à la lumière du jour, mais rien n’y fait, la carte est bel et bien descendu à l’arrêt « Plage ». Nous prenons un copieux déjeuner comme à notre habitude, afin, je vous le rappelle, de nous exempter d’un arrêt midi.

 


Nous passons régler la chambre et nous avons à ce moment-là la tristesse d’apprendre le montant réel de ce qu’elle a pu nous coûter sur deux jours. Bien entendu, vous comprendrez qu’il s’agit du double du montant qui nous avait fait frémir déjà deux jours auparavant, puisque nous y avons passé deux nuits ! Là j’ai bien regretté de n’avoir pas usé plus l’eau de la piscine et de n’avoir pas plus de souvenir du motel à embarquer !


USA-2009-09-09-12 0017-2A peine montés en voiture nous devons faire quelques arrêts rapides : aéroport du coin, station service…

Sur notre route il est donc prévu de s’arrêter au petit aéroport pour prendre en photo deux ou trois tagazous, du moins surtout pour faire plaisir à Groquick, on peut même affirmer que le Flying Circus est profondément déçu  de ne pas pouvoir se mettre de gros morceaux de tôle sous la dent! Je vois plus un aérodrome qu’un aéroport industriel comme le semble indiquer Google Maps… On peut au moins lui accorder la surface du désert qui s’étend presque à perte de vue !


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Cela vous étonne-t-il si je vous dis que nous retournons à côté de la pizzeria pour faire un plein ? Décidément le quartier fait notre bonheur ! Mes compagnons sont des bienheureux qui ont alors l’occasion d’admirer des Hummers vraiment militaires et sur de gros et beaux camions, accompagnés de quelques militaires en treillis. Il semble même que les routiers soient sympas.


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La route pour aller jusqu'au Mono Lake est assez fade et surtout beaucoup plus courte que nos autres trajets.

 

 

 

 


USA-2009-09-09-12 0033-2On sent que l’on arrive près du lac au fur et à mesure que l'on avance dans les grandes herbes jaunes. Nous le voyons miroiter un peu plus loin. Les pistes que nous prenons ne sont, hélas, pas encore les bonnes. Aussi mettons-nous un peu de temps à trouver un parking visiteurs un peu plus officiel. Après nous être acquitté d’un petit droit d’entrée, Spooky et moi partons en éclaireurs. Groquick ne souhaite pas en refaire le tour car mes compagnons étaient déjà passés par là l'année précédente. Nous avons été doublés sans presque nous en rendre compte par un Flying Circus qui faisait un tour de mouettes.

 

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USA-2009-09-09-12 0071-2Le lieu est étrange. Une ambiance douce et calme règne là, au milieu des mouches, mouettes et concrétions calcaires. Le Mono Lake est encore un lac qui s’est évaporé en partie. Dans son cas il a révélé par la même occasion les concrétions calcaires qui s’étaient formées en son fond. Maintenant les oiseaux s’en donnent à cœur joie dans ce qui ressemble à de grandes termitières. Une sorte de petit labyrinthe nous fait faire le tour de la plage. Nous zigzaguons donc entre quelques touristes, des concrétions, des rochers et des flaques d’eau, par moments une pluie très fine vient titiller le haut de nos crânes sans pour autant mettre en danger nos appareils.


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USA-2009-09-09-12 0089-2Les vaguelettes qui viennent lécher la plage sont habitées de milliers de petites mouches, qui finissent par ressembler à une marée noire. Nous réagissons qu’il ne s’agit pas de pétrole lorsque une mouette s’avance lentement pour prendre son déjeuner : la nuée décolle tout autour de l’oiseau, pour former comme une bulle d’une vingtaine de centimètres de diamètre. J’ai trouvé cela assez dérangeant, peut-être mon inconscient m’a-t-il rappelé à ce moment-là quelques films de frissons racontant l’invasion du monde par les mouches…

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Nous nous amusons à semer puis à retrouver Flying Circus, il est d’ailleurs aisé de se perdre les uns les autres tant les échos de voix sont déviés par les monticules et comme avalés par le lac. Le silence règne donc en maitre et nous restons donc discrets en compagnie de Dame Nature. Il s’agit aussi de ne pas réveiller les petits dans les nids perchés sur les concrétions.

 

 

Il y a toute une faune particulière sur les rives du Mono Lake. On passe de la mouette-entonnoir, à la mouette râleuse (il est vrai que manger que des mouches au sel, c'est déprimant!), nous croisons du moineau commun, du un peu moins commun, de l'abeille et on se termine par un lézard peu timide. Nous n'étions venus que pour les bouts de pierre!


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USA-2009-09-09-12 0125-2Nous reprenons la route, cette fois-ci nous suivons un chemin plutôt verdoyant, les maisons sont en dur, cossues, riches. De serpentins en aiguilles à cheveux, nous montons le long de falaises mêlant la verdure et la roche grise d’une manière harmonieuse. Nous approchons de plus en plus du Yosemite Park. En haut d’une côte, nous nous garons en surplomb dans un virage qui donne sur la vallée. Le cadre est merveilleux, nous sommes époustouflés par le relief, le chant des oiseaux, la cascade qui bourdonne et surtout par le paysage qui semble alors dix fois trop grand pour nos yeux ! La carte postale est plus que réussie malgré les nuages de pluie qui nous suivent.

 

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Nous faisons d’ailleurs par la suite notre entrée dans le parc par sous un léger voile pluvieux.

 

 

 

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Le temps de monter jusqu’à un parking pas loin de la boutique du parc, près de grands séquoias, nous admirons le virevoltement des rochers ainsi que la ténacité des pins au milieu des fissures.


 

 

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Le long d’une rivière bucolique, j’ai eu l’occasion de photographier un joli petit chipmunk qui était venu là pour prendre la pose à côté de la voiture, euh non, le vrai chipmunk est là. Mes compagnons sont descendus dans le lit de la rivière pour prendre un bain de pieds et lamper de l’eau fraiche. L’endroit nous change radicalement du désert aride.


 

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Nous devons monter une colline pour atteindre le chalet-magasin. Mais figurez-vous que nous peinons à monter les quelques mètres qui nous en séparent. Et oui, le Yosemite est à niveau respectable au dessus du niveau de la mer. D’autant que nous venons de quatre-vingt mètres au dessous de la mer l'avant-veille, nous sommes maintenant à 2 620 mètres. C’est pourquoi j’arrive au chalet avec les poumons dans les talons…

À la boutique du Yosemite, de belles choses nous tendent les bras, de jolies cartes postales, le tampon vert que l’on peut tamponner un peu partout sur les livres que l’on souhaite ramener… J’en profite pour prendre une casquette non-spotter, (la première que je croise !). Le chalet et les vendeuses sont accueillants et nous traînons un peu, nous voudrions tout ramener.USA-2009-09-09-12 0175-2

 

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Plusieurs arrêts s’imposent entre deux temps morts dans le rideau de pluie. Les panoramas sont remplis de touristes, de chips et d’écureuils qui semblent n'avoir jamais été farouches.

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Nous nous trouvons un promontoire qui peut enfin assouvir nos envies grandiloquentes de photographie dans le vide. Nous y croisons encore quelques touristes, mais nous sommes tous tentés d'immortaliser le paysage époustouflant. L’endroit que j’ai préféré a été ce panorama où l’on voit des touristes se baladant sur la roche qui surplombe la vallée ensoleillée. Lieu magnifique évoquant l’aridité d’un désert de neige et le foisonnement d’un lieu où coulent mille rivières. L’air est doux, le point de vue, pourtant en à-pic, ne nous effraie pas.

 

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Nous continuons le serpent de route et nous nous arrêtons à chaque occasion. Ce parc est un exemple de micro-géographie changeante. Cette fois admirons les petits rochers érodés : quelques cristaux plus résistants à l’érosion dépassent de la forme générale de la roche : étrange ! Un Spooky part à la conquête d’une colline-rocher, le plus dur étant de maîtriser les glissades de descente ! Flying Circus veut se faire un séquoia entier (moi je dis que ce n’est pas de la triche s’il s’agit d’une pousse, ça reste un séquoia !) Difficile de se rendre compte vraiment de la taille de ces géants.

 

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USA-2009-09-09-12 0210-2Le reste de la visite en voiture du parc serpente contre des falaises beaucoup moins oniriques. Du moins, nous tombons dans le cauchemardesque. Ici et là des milliers de squelettes d’arbres calcinés fument encore. Des panneaux sur la route annoncent le passage probable de grizzlis, les animaux sont sûrement apeurés d’avoir perdu une partie de leur habitat. Nous traversons des hectares noirs et déprimants, nous supposons qu’il s’agit sûrement d’un incendie criminel.

 

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Nous échappons aux zones incendiées et nous revenons dans la verdure luxuriante. Encore une rivière nous interpelle, il est temps pour moi d’essayer une piscine d’eau vive. C’est bizarre, n’est-ce pas, que d’un coup je me fasse asperger de flotte froide ? Le Spooky est joueur, c’est là son moindre défaut !

 

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Après quelques cris virant au hurlement, nous admirons tout de même l'endroit, éclairé de rayons solaires chaleureux. Le chant de la rivière nous berce, quelques oiseaux pépient, un lieu où il ferait bon s’attarder !

 

USA-2009-09-09-12 0235-2Nous remontons afin de visiter quelques séquoias renommés. Nous nous donnons rendez-vous à la voiture, puis nous nous séparons pour faire du lèche-séquoia. Ils sont tous plus grands les uns que les autres, parfois encore debout, de temps en temps écroulés et tout les plus remarquables sont baptisés de noms de généraux. Le sentier est très bien balisé, il est rappelé régulièrement que l’on encourt des peines pécuniaires si l’on est pris à flâner hors sentier. Nous admirons ces beaux troncs d’arbres dans la lumière rasante (depuis là-haut la lumière est forcément rasante puisque le soleil se cache régulièrement derrière les collines), nous parcourons un bout de chemin qui monte et descend au gré des racines qui déplacent la route.

 

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USA-2009-09-09-12 0232-2Nous devons bientôt rejoindre la voiture pour retrouver nos spotters partis se promener ailleurs. Mais sur le parking qui serpente entre les séquoias, nous voyons de gros corbeaux qui se dandinent pesamment. Moment d’une traque au corvidé avec Spooky, Hunkle et Jekkle s’amusent à nous promener un peu plus…

Ils se font relayer par un bel écureuil aussi gros que farouche, que nous n'aurons jamais net!

Pas loin nous ne tentons qu’à peine les toilettes publiques qui ont souffert d’une journée pleine de touristes… Mais nous devons faire vite, Groquick et Flying Circus sont déjà dans les starting-blocks.

 

Nous finissons par perdre de l’altitude,il est temps de quitter les arbres, mais avec pas mal de regrets. Il se fait tard, nous devons rejoindre la civilisation pour trouver notre motel : direction Visalia pour l’Econolodge.

 

Nous ne verrons pas la route car nous restons dans la vision magnifique de ce parc. Nous déposons nos affaires et partons en quête de nourriture tout en automatismes. Dormons et reposons-nous, mais surtout, n'oublions pas cette superbe journée. (Bizarre, nous n'avons pas croisé Yosemite Sam finalement!)

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 14:25

 

Nous allons assister à un meeting aujourd'hui, nous allons manger de l'avion! Vous pouvez survoler l'album de la journée par là!

 


 

Il faut se mettre en route assez tôt pour rejoindre Fallon et ne rien rater du meeting. C'est donc le branle-bas de combat au motel, il est hors de question d'oublier une carte CF, une batterie ou bien un pot de crème solaire!


Nous engloutissons notre petit déjeuner et nous nous calons bien le ventre pour tenir le plus longtemps possible. La journée prévoit d’être ensoleillée, tout commence bien.


USA-2009-09-09-11 9890-2Nous devons traverser la ville pour mettre le cap sur la bonne route : le nord.

Nous voyons, pas trop loin de la pizzeria de la veille au soir, un petit aérodrome que mes compagnons rêvent d’explorer. Il leur en faut peu : trois morceaux de métal reliés par des rivets les mettent en émois.

 

Notre voyage débute par le Walker Lake que nous longeons un bon moment. La route est calme, je me laisse bercer au rythme des zigzags dans les collines que nous devons traverser.

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Nous gagnons en altitude en même temps qu’en distance, les paysages changent encore, les plaines ne sont plus les mêmes, la route serpente pour passer de l’autre côté de la colline. Le coude droit de Spooky me réveille de temps à autre : l’appareil que je conserve entre mes mains en dormant se met alors en action et prend en photo la première chose qu’il voit : montagnes, cactus, maisons, plaines…

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Un changement radical de géographie nous avertit que nous n’allons pas tarder à arriver. Nous voici tout à coup au milieu d’immenses champs de coton, de vergers, parsemés d’élevage en batterie en extérieur de bovins.USA-2009-09-09-11 9902-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le GPS nous guide, nous suivons en même temps tous les panneaux (accordons que c’est assez bien indiqué), nous ne passons pas par l’entrée principale, nous sommes donc détournés au milieu d’un flot de voitures assez disciplinées jusqu’au bouchon de l’entrée des artistes.

Il fait frais, nous sommes toujours en pleine campagne verdoyante, l’attente n’est pas encore désagréable. La police militaire nous encadre jusqu’à un immense parking d’où nous devons prendre une navette pour rejoindre le tarmac.


Nous sommes dans un autocar de type schoolbus blanc assez ancien, nous sommes coincés, comme les autres spotters, par les multiples bagages de nourriture et d’objectifs. C’est assez amusant de voyager ainsi sur la base.USA-2009-09-09-11 9911-2

 

USA-2009-09-09-11 9915-2 Notre terminus est établi juste à côté d’un ensemble de toilettes provisoires installées pour l’occasion. Je mets beaucoup de temps pour me remettre du fait qu’il y a un nombre suffisant de ces-dites toilettes, mais aussi du fait qu’il y a une fontaine pour se laver les mains… Au moins, je ne reprocherais pas que c’était bien anticipé. Après un arrêt prévisionnel d’essai à ces toilettes, nous débutons notre visite.

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Sur un côté de la piste se trouve le Glacier Girl : un P-38 qui a été retrouvé au Groenland  et que je vois maintenant pour la deuxième fois. Et à part ça, c’est une bête rare le P-38 ?

 

 

 

USA-2009-09-09-11 9920-2Je me demande à peine quel est l'avion dont un assidu prend toutes les mensurations. J’apprends alors que l’homme en question est susceptible d’en sortir des décals à maquette dans un avenir proche… (hum, décals de quoi ? L’est tout gris !)

A ces côtés un A-10, avion assez mal équilibré (en plus il est gris !) Beaucoup d’enfants papillonnent dans la zone car des pilotes sont présents pour donner des dédicaces. Étonnant que notre grand enfant Groquick revienne alors avec plusieurs dédicaces !

 

 


USA-2009-09-09-11 9928-2Tout autour de nous règne une joyeuse juxtaposition d’avions, étonnamment j’ai aussi pris en photo certains que je trouve très laids comme le Bronco. Après coup, Spooky m’a demandé si je l’avais pris : « Ah, un gros truc vert, carré et vraiment pas gracieux ! » Ce doit être anglais… USA-2009-09-09-11 9930-2

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes yeux sont soudain détournés comme par enchantement en direction des seules couleurs vives du coin. En fait, les habitués se douteront que je ce que j’ai vu alors n’était pas un avion militaire. Pour les néophytes, je précise que les avions militaires actuels peinent à dépasser la colorimétrie du « gris souris déprimée ».

Ce qui m’a sauté aux yeux à cet instant est un couple de tout petits hydravions l’un bleu, l’autre rouge. Ça tombe bien en plus, il s’agit d’oiseaux rares si j’entends bien les sous-titres de Spooky (petit fou bavant et sautillant tout autour de ces bêtes-là)USA-2009-09-09-11 9929-2

 

Mes compagnons se couchent en long, en large, en travers, pour faire des photoscopes (prendre l’avion en photo sous toutes ses coutures pour le jour improbable et inimaginable où ils en feraient une maquette), ils se penchent, se tordent. Je suis aussi admirative sur des américains lorsqu’ils voient que nous allons prendre une photo, ils s’éloignent en s’excusant : chose rare en France !


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Je vois des F-5, F-16, F-18…  de tous les genres. Je m’octroie plusieurs tête à tête avec un gros pépère à la mine débonnaire : un Hawkeye aux ailes repliées. Il a une allure sympathique et lourdaude, surmonté d’une galette aux doux airs d’OVNI. Je craque aussi pour son frangin sans assiette le Greyhound : tout aussi pataud.

 

 

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 Pas loin, Spooky a repéré un nid d'"agressors" Top Gun, pas le film mais tout ce qui tourne autours des "meilleurs chasseurs", bon, tant qu’il manque Tom Cruise ça manque de charme…Bon en fait, il s'agit d'un centre d'entrainement au combat, avec la vente de T-shirt afférents que cela implique!

 

Nous nous faisons surprendre de l’autre côté du tarmac, à l’opposé de la piste d’envol, par quelques avions faisant les fous alors que le meeting aérien n’a officiellement pas encore débuté. Spooky  me traîne pour que nous installons le long des filets de sécurité orange.USA-2009-09-09-11 9959-2

 

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Sur notre chemin pour nous rendre vers la piste, nous longeons à notre droite un rang d'oignons grisâtres qui font baver le Spooky... Ils me plaisent bien : ce sont les seuls qui sont parqués sagement, en bande, eux aussi derrière la fameuse guirlande orange. Je vous présente F-18 C, D, E, F, Hornet, Super Hornet...

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De mon côté, à gauche, je m'amuse avec le croupion de deux ou trois autres qui passaient par-là. Je parle d'avions, hein! Alors je vous présente Messieurs F-5 et T-38. Moi, je ne vois pas pourquoi ils portent des noms si différents alors qu'il s'agit du même bestiau...


 

 

Pendant ce temps, le spectacle continue en l'air, Spooky a du mal à se rapprocher de la piste à cause de tous les coucous qu'il peut croiser. Ce n'est pas comme si une bête rare était en train de se donner en spectacle en l'air! 

 

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  Enfin nous faisons notre nid à spotter dans un angle entre la piste et le troupeau de F-18. Je me fais un petit monticule de sacs, vêtements et autres bric-à-brac un peu en arrière de mes spotters de manière à ce qu’ils ne soient pas encombrés.  Je remets en pratique ma technique de couverture anti-soleil, à savoir : triple dose de crème solaire haute protection, chapeau de paille, foulard, T-shirt long Fifinella et enfin lunettes de soleil. Régulièrement j’alterne entre la station debout entre mes compagnons de photos et la station assise sous la petite ombre d’un sac. Il commence à faire assez chaud, le ciel est d’un bleu limpide et la piste de béton ultra clair réfléchit très aisément les rayons solaires et leur chaleur. Je suis parée pour le reste de l’après-midi à lever le nez.

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Ça tombe bien que je sois (enfin) prête. Il se passe quelques tournicotis blancs dans le ciel. Visiblement deux biplans de voltiges, des Pitts, sont en plein ébats amoureux dans le ciel bleu. Pour le moment le vert et blanc s'est bien installé au-dessus de nous, il s'amuse bien à remplir le ciel de traînées blanches.

 

 

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Je regarde autours de moi et je constate qu’il y a près de la moitié des personnes présentes qui doivent être du coin (rappelons que ledit meeting est gratuit !), le reste se constitue de spotters de tous les horizons : hollandais (classique, hein), français (étonnant non ?) jusqu’aux asiatiques à très gros objectif. Bien entendu j’arrive à faire la distinction de ce petit monde grâce au plumage revêtu par les objets de mon étude. Les T-Shirt « 95 000 tonnes de diplomatie » ne sont pas portés par les mères de familles du coin ! Ça me fait penser à une réflexion virile du genre "J'ai un plus gros Chabal que toi!".

 


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Chacun s’installe avec glacière, transat, parasol, tongs, c’est plus détendu que la course à l’armement qui règne comme par exemple à la Ferté Alais (oui, je sais, un jour je vous donnerai mon point de vue sur la Ferté). Mes compagnons sont en éveil, ils guettent l’arrivée ou le départ du prochain coucou, chacun regarde dans une direction, il serait dommage d’en rater un beau morceau !

 

USA-2009-09-09-11 0024-2Je lève le nez : paf ! Un C-17, un gros pépère tout gris sombre, à 4 réacteurs (faut au moins ça!), qui va son petit bonhomme de chemin.

Hop, on revient aux tournicotons des deux Pitts, ils continuent de se mettre dans tous les sens. Moments légers sur lesquels j'ai un peu de difficultés à me concentrer.USA-2009-09-09-11 0032-2


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Que vous dire de ce qui me marque le plus pendant ce meeting ? Je peux vous parler de l’Heritage Flight, mais il ne m’inspire pas grand-chose. L’Heritage Flight est un vol en formation d’avions variés, en guise d’hommage aux héros passés. Ce qui donne un mélange incongru de styles différents. Pendant que le P-38 et le P-51 Mustang se préparent à prendre l'air pour l'Heritage Flight, nous avons droit à une longue, très longue, démo de A-10. Lui, je le connaitrais sous toutes ses coutures! Il ne m'a pas plus d'un point de vue esthétique, mais on pourrait jurer du contraire en voyant la quantité de photos que j'ai pu en faire : j'ai simplement pris tout ce qui passait dans mon champ de vision!

 

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Je vois encore le Glacier Girl (au moins lui ne se lasse pas !), jusqu'au "break" de séparation avec l'A-10. Il paraît que j’aurais dû admirer le court passage du F-22, mais justement, il a été très court, à peine un "Braouuuuuuf" et "Au revoir!"

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Au revoir le P-51!

 

 

 

 

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Au revoir le A-10 (faites attention, il vous observe!)

 

 

 

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Petit coucou du T-33 (mouais, bof, il m'a l'air commun, pourtant il ne traîne pas trop dans les vitrines de Spooky)

 

 

 

 

 

 

Il me reste surtout les Anges Bleus, pas le film hein, mais l'équipe d'acrobates en jets.

Ah, les Blue Angels!

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Les Blue Angels ont tout un cérémonial très bien réglé : sur fond musical le gracieux Fat Albert (en franchouillard cela donne "le Gros Bébert") prend lentement son envol. Il s'agit d'un Hercule, un gros camion de transport pour traduire, qui commence à valser et à prendre des virages serrés pour nous mettre en jambe. Il virevolte un bon moment, jusqu'à l'instant où les F-18 prennent le relais.  Blue-Angels-Show 0356-2 

 

Blue-Angels-Show 0354-2La musique change (Highway to Hell, c'est autre chose que Celine Dion avec la P.A.F...) on est sérieux lorsque l'on voit la chorégraphie synchronisée des pilotes et de leurs mécanos s'installer un à un, monter les échelles, s'harnacher. Chaque mécano court ensuite derrière le cul de son jet, les avions se mettent alors en piste pour descendre le taxi-way. Commence alors le show.

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Blue-Angels-Show 0418-2Les Blue Angels nous font un spectacle à rester par terre la bouche ouverte.  Il dure près de 40 minutes sans repos… Ils se croisent, se décroisent, se foncent dedans, se montent les uns sur les autres. Mes spotters font la course à l’avion : ils suivent l’arrivée à gauche, lèvent l’objectif dans le ciel bleu, finissent vers la droite… Le public est tellement fasciné que l’équipe des acrobates a même prévu un photographe interne : c’est pourquoi un beau militaire se tourne régulièrement vers nous (au premier plan) pour prendre en photo les nez en l’air. J’ai le souvenir de chaussures brillantes et d’un beau reflex… Lui aussi je l’ai épinglé, na ! Blue-Angels-Show 0487-2

 

 

USA-2009-09-09-11 9944a-2Après la fin du dernier tour d’avion nous prenons notre temps de faire un dernier tour de parking pour prendre les F-18 dans la lumière du soleil couchant. Nous traînons longtemps, assez pour avoir très soif. Spooky repère la dernière tente vendant du liquide en train de remballer. Nous tombons sur les petits scouts (de mini militaires) qui nous vendent finalement du Myst. Merveille ! Il s’agit d’une marque que nous ne trouvons pas en France, mais c’est un soda qui nous plaît particulièrement (par la suite, nous en reprendrons pendant nos petites courses). Nous nous rapprochons d’une exposition de voitures que nous n’avions pas vu jusqu’alors, nous côtoyons l’ombre des hangars, la majeure partie du public a déjà quitté la place, nous surveillons nos compagnons de loin tout en photoscopant tout ce qui nous passe sous les yeux. Peu à peu nous arrivons au bus stop qui doit nous ramener à la voiture. Les militaires distribuent de petites bouteilles d’eau que nous ne refusons pas. Organisation du tonnerre !


Un petit pincement au cœur se fait connaître à l’idée que la journée bien chargée se termine déjà. Nous prenons du temps pour monter dans le bus et pour mettre en route notre voiture. Le public est discipliné, attend que ce soit son tour de passer, il renvoie le respect dont il a été l’objet durant la journée.

A l’extérieur de la base nous retrouvons les plantations verdoyantes et, il faut le rappeler, plus raffraîchissantes.

  

Quand j'y repense,  j’ai dû dormir un gros bout du chemin de retour car il me paraît beaucoup plus court qu’à l’aller!

 

USA-2009-09-09-11 9959a-2Nous faisons un arrêt sur les bords du  Walker Lake sur les rives duquel le soleil étale ses derniers rayons. Le Highlander n’a aucun mal a descendre du goudron pour aller sur la piste faite de caillasse et de sable noir. Quelques herbes effilochées se sont éparpillées de ci de là, les mouettes jouent avec leurs reflets. Nous sautons vite fait de la voiture pour prendre en photo tout ce qui traîne, empreinte de chien-loup-ours comprise ! Pour ma part je me focalise sur les libellules sautillantes.


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Mon spotter-compagnon goûte du bout du doigt une petite goutte de l'eau calme. J'ai bien entendu envie de faire de même, c'est pourquoi je m'étouffe sur la poignée de flotte que j'ai cherché à lamper!

 

 


USA-2009-09-09-11 9984a-2Bientôt il est temps de remonter en voiture pour rentrer à Hawthorne et prendre un bon dîner. Au bout d'un moment, notre Spooky nous fait une crise de jurons : au moment où nous sommes descendus de voiture il a fait tomber une de ses cartes mémoire (il a la fâcheuse tendance à intervertir ses cartes, regarder la place qui lui reste…) L’une de celles qui étaient coincées entre ses jambes, pendant qu’il était assis, a fait un saut de l’ange dans le sable lorsqu’il est descendu. Dommage qu’il ait perdu ses photos du meeting, toutes celles qu’il a faites avec le 18-55mm. Heureusement qu’il lui en reste du second boîtier.

J’insiste pour que nous fassions demi-tour mais il assure que c’est trop tard, et qu’il serait difficile de retrouver une petite carte CF parmi les pattes des mouettes. Je suis attristée pour mon Spooky qui sacrifie son meeting sur l’autel de dame Nature.
Nous rentrons calmement à Hawthorne afin de manger notre pizza du soir. Nous y sommes toujours aussi bien accueillis, c’est un vrai plaisir !


USA-2009-09-09-11 0313-2Après le dîner Spooky cède à ma pression et nous mettons nos maillots de bains pour tester la piscine qui se trouve sur le côté du parking. L’air est un peu frais, mais j’ai en tête la douceur de la piscine de Shoshone et je souhaite vraiment essayer toutes les piscines qui se trouveront sur ma route. Hum ! L’entrée dans l’eau m’est complètement impossible, je finis, au bout d’un combat de 10 minutes contre Spooky et moi-même, par tremper mes jambes jusqu’aux mollets ! Mon compagnon, qui ne rechigne jamais à me narguer, plonge rapidement et part m’attendre au milieu de la piscine… Je n’ai jamais pu le rejoindre ! Pourtant à cet instant j’ai très envie de me délasser, mais là l’eau  est beaucoup trop froide à mon goût !
Je rentre donc penaude à la chambre, Spooky a gagné en beauté…

Passons une nuit réparatrice, mettons-nous dans l’esprit de visiter plus de nature que d’avions le lendemain. Direction le Yosemite Park.USA-2009-09-09-11 0318-2

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 23:10

Voici l'album de toutes les photos de ce jour, sachant que je ne vais pas mettre dans l'article toutes les montagnes qu'on a pu voir, croiser, longer, gravir ou traverser : n'hésitez-pas à le parcourir!

 


USA-2009-09-09-10 9641-2Réveillons-nous dans une vieille literie, il est temps de s'adonner à quelques ablutions dans la salle de bains prête à tomber en poussière. Il faut penser à nettoyer quelques fripes pour le reste du voyage, nous les étendons sur la rambarde extérieure, le temps de faire la visite du bourg. Spooky et moi faisons un dernier tour derrière le motel, en quête de lézards, cactus, cailloux et panoramas imprenables. Nous rejoignons bientôt nos compagnons pour le déjeuner.

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Nous sommes plutôt matinaux par rapport au reste du bourg, il est encore trop tôt pour faire quelques emplettes à l'épicerie-magasin de souvenirs-station, nous nous dirigeons donc vers le C'Est Si Bon Café.


 

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Titre original d'une histoire mi-française mi-baba cool. Maisonnette aux couleurs vives, pleines de souvenirs simples : cartes, cailloux, joyeux bibelots, décorations de touts genres, cochon au fond du jardin. Un homme bien sympathique nous accueille gentiment, nous nous installons sur la terrasse en bois. En attendant le service, Spooky part faire connaissance avec le porcin du fond du jardin : il est bien installé, à l'ombre d'une palissade et sous un bouquet de bambous. Une légère brise nous tient compagnie dans les divers carillons pendus un peu partout, une vue rassurante sur le tout petit cimetière du bourg ponctue le paysage. Le tenancier revient avec deux verres de jus d'orange, les mains pleines de pulpe : un vrai jus d'orange authentique en pleine Vallée de la Mort! Son accueil est chaleureux, il se laisse interroger sans soucis sur le nom de son café, venu des origines de son ex-femme. Son actuelle compagne sort dans le jardin de sable pieds nus, un léger sourire sur les lèvres, on sent que le temps s'est arrêté dans ce bourg et avec lui tous les soucis de la vie sur-active. Il fait bon, doux, aucun bruit ne vient perturber le matin calme du désert. Nous nous enchantons de ce déjeuner français en bonne compagnie locale.

 

AUSA-2009-09-09-10 9660-2près avoir savouré ce moment de détente matinal nous nous dirigeons vers l'épicerie dans le but de faire le plein de cartes postales. Tout s'y vend, jusqu'aux graines de Yoshua Tree, en passant par les cailloux irisés des anciennes mines. Un père explique à son fils que c'est dieu qui a donné tant de beauté à la nature, explication simple mais qui ne rend pas assez bien l'espèce de magie qui nous a imprégnée depuis que nous sommes arrivés dans la bourgade. Je me dédie une carte postale de la piscine de Shoshone, je fais bien puisque les rares photos que Spooky y a faites seront bientôt perdues.

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Nous trainons un peu, en quête de souvenirs exotiques, de bizarreries désertiques et de simples produits comestibles.

 Il est bientôt l'heure de se remettre en selle, nous rapatrions notre chambre, récupérons nos petites affaires et chargeons la voiture. Nos tenons à refaire un tour du coin avant de mettre le cap sur la Death Valley, c'est ainsi que nous nous ébahissons sur le panneau annonçant 100 habitants! Peut-être faut-il compter aussi les animaux à quatre pattes


Mine de rien nous avons vite fait de quitter Shoshone, je vous rappelle que sa traversée passe particulièrement inaperçu, et de nous lancer sur les routes de la Vallée de la Mort.

 

Dès les premiers mètres vous pouvez faire une pause sanitaire pour vous détendre. Si, si, en plein désert, au début de la Death Valley, vous trouverez les sanisettes bien utiles. Il n'y a que Spooky pour tenter celles-ci, mais c'est à garder à la mémoire : tout les points touristiques possèdent les petits coins correspondants.

 

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Nous voguons à travers la Death Valley, nous tentons un peu tous les panoramas installés de manière à profiter au maximum des strates de tiramisu qui alternent le jaune, ocre, marron et blanc.

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Nous croisons un grand nombre de touristes de tous horizons, certains veulent explorer un peu plus loin.

 

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Nous posons notre soucoupe volante sous le niveau de la mer (depuis quelques kilomètres il nous a été signalé notre descente).

 

 

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Le lac salé de Badwater attire pas mal de touristes. Nous pouvons y sentir la chaleur cuire encore plus, toute l’humidité qui cherche à s’extraire de nos pores est aussitôt asséchée.

 

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USA-2009-09-09-10 9707-2Il s’agit là d’un lac qui s’est évaporé, laissant une concentration en sel extraordinaire qui forme de magnifique cristaux aux endroits où n’ont pas encore marché les touristes. Une grosse flaque d’eau attire les amateurs de photo artistique : on cherche tous à prendre le reflet de la colline adjacente avec les cristaux blancs au fond de la flaque.

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 Spooky repère le petit panneau signalant le niveau de la mer suspendu sur la falaise juste à côté et moi je vous mets la taille du Spooky en rapport avec la hauteur de la falaise.

 

Nos spotters prennent la piste qui se dirigent vers le centre du lac, Spooky et moi restons, nous admirons le paysage depuis le bord, il fait très chaud et très sec.

 


 

Le soleil nous grille sans remords, nous regagnons bien vite la voiture pour aller vers un autre panorama.

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Une côte nous attends, j’ai beaucoup de mal à la faire, mes compagnons arrivent bien avant moi . Je prétexte de les prendre en photo pour faire quelques poses.USA-2009-09-09-10 9715-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une paire de rangers nous attend, perchée sur un petit monticule. La mise en scène est étrange : elle nous évoque les monticules de pierre que les japonais élèvent pour les esprits de leurs enfants. Nous pensons qu'ici c'est en hommage à quelqu’un parti dans le désert et jamais revenu. Nous fixons la scène de nos airs ébahis, puis nous continuons la courte ascension.USA-2009-09-09-10 9716-2

 

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Groquick est déjà redescendu car le soleil tape dur, je continue encore avec de grandes difficultés. Spooky grimpé sur un rocher joue à une pub pour les bienfaits de l’eau minérale, puis me nargue « Allez, monte un peu plus, tu l’as bien mérité » son air narquois s’est reçu quelques insultes et il n’a plus vu que mon dos qui redescendait : en vacances de Spooky !

 

Je n’ai pas mis les pieds sur le rocher le plus haut du panorama, mais au moins je n’ai pas vu son air puant de suffisance trop longtemps!

 

 

 

 

 

USA-2009-09-09-10 9740-2Sur la route que nous descendons puis remontons, en aller, en retour, nous voyons un paysage toujours changeant, marbré, constellé.

Tout-à-coup je remarque une grosse masse noire sur notre gauche, mais le temps que je réagisse nous l’avons dépassée et je suis encore passée pour une folle en voulant signaler « un gros bloc de lave »… C’est pourquoi au retour de cette excursion nous nous sommes arrêtés, mes spotters  ont encore admiré un beau caillou (fondu celui-ci !). Dégoulinant, assez haut au garrot, dépassant le Spooky, le bloc de lave est inattendu à cet endroit, comme s’il avait été amené là pour décorer (décorer un peu plus un désert de cailloux avec un cailloux…J'aime bien cet esprit!)

 

USA-2009-09-09-10 9727-2Nous tentons d’aller visiter le Golden Canyon, mais seuls Flying Circus et Spooky s’y sont risqués : Groquick et moi restons dans la voiture, l’écume aux lèvres, nous sentons le midi solaire comme un four en pleine surchauffe. Nos compagnons mettent du temps pour revenir : le chemin est long, étroit, la gorge qui mène à l’arche est claire et elle réverbère très bien les rayons solaires : le supplice est d’autant plus accru. Note pour plus tard : retenter le coup au tout petit matin !

 

C’est Groquick qui tient la carte ainsi que le volant, par conséquent notre prochaine étape dans la Death Valley sera le Ubehebe Crater, un volcan explosé. Ceci n’est guère engageant, mais au fur et à mesure que nous avançons sur notre route route le paysage se transforme : tout est plus plat, plus terne, enfin plus noir.

 

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USA-2009-09-09-10 9758-2Nous débarquons alors au bord d’un immense cratère dont il est difficile de se rendre compte des dimensions. Tout autour règne le sable noir brillant. Quelques valeureuses plantes ont réussi à s’agripper malgré le vent persistant. Devant nous les restes d’un effondrement, nous voyons les states crème et rouge du sous sol. Spooky descend un peu la pente sablonneuse, il rapetisse très vite, nous ne tentons même pas de le rejoindre par un sentier qui passe justement par là.

Paysage surprenant et captivant

 

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USA-2009-09-09-10 9761-2Nous remontons dans la voiture pour nous diriger vers le dernier point remarquable : le premier lieu habité en sortant de la Death Valley, le Château de l'Écossais : Scotty's Castle.

Mais un tour bref en voiture nous suffit : il s’agit d’un petit hameau dans un style que l’on pourrait retrouver dans Zorro, assez touristique, pas trop pittoresque. Nous nous remettons en selle pour notre longue route en direction de Hawthorne.

 

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Nous avons à traverser de longues bandes de déserts, quelques villes minières ainsi qu’un nombre incalculable de collines.

Je me prévois de longues et reposantes siestes (Hum!)

 

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USA-2009-09-09-10 9797-2Régulièrement j’émerge, notamment pour la traversée de  Goldfield :  ville minière presque abandonnée, qui ne connait pas trop les bienfaits de la technologie. Les maisons tombent en poussière, les bâtiments construits avec des matériaux plus solides que le bois ressemblent tous à des prisons fortifiées. Les véhicules en tout genre que nous croisons n’ont pas moins de quinze ans. Nous sentons que ce ne serait peut-être pas l’endroit le plus judicieux pour s’arrêter faire une pause et papoter avec les gens du coin, nous faisons rapidement le plein en bouteilles d'eau pour nous remettre du désert.

 

USA-2009-09-09-10 9805-2Des étrangetés bordent la route, il y a quelques tipis faisant la promotion de produits indiens, de jolis cailloux. Nous ne nous arrêtons pas pour visiter, je pense néanmoins qu’il y a la possibilité de voir des figures locales et quelques boutiques très terroir.

 Nous voyons à la sortie du bourg un  troupeau de voitures surdécorées : chevauchées de Cox, de bateaux, d’artilleries d’objets clinquants divers. En revoyant les photos je me promène sur Google Earth : j’obtiens alors une information étonnante, il s’agit des véhicules des chasseurs d’ovnis !

 

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 Il est vrai que nous longeons la très fameuse zone 51. Nous remarquons au sommet de quelques collines des radars, des postes d'astronomie, des antennes relais…

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Quelques maisons isolées plus loin, nous approchons de Tonopa, village indien. Il doit s’agir d’une ville un peu plus grande : les maisons ont l’air moins ancestral, nous voyons même un magnifique camion de pompier jaune, avec la grande échelle clinquante. Il y a là quelques boutiques authentiques d'artisans faisant avec ce qui traine par là, à savoir pas mal de choses rouillées...

 

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La longue route continue, elle serpente entre les collines jusqu’au bourg suivant. En plein désert nous voyons quelques maisons en bois, des zones de chargement elles aussi en bois, la lumière du soleil bientôt couchant égaye un peu l’endroit. Je pense qu’il ne faudrait pas parcourir un tel environnement un jour de gros brouillard de novembre…

 

 

USA-2009-09-09-10 9870-2Au bout de milliers de kilomètres, nous voyons le soleil flirter avec l’horizon, nous arrivons par le haut d’une colline ; en contrebas, nous devinons que la ligne droite va nous porter enfin vers Hawthorne. Des deux côtés, la lumière rasante souligne le profil de centaines de tumulus réguliers qui s’étalent jusqu’aux pieds des collines autours. De longues minutes passent et de nombreux tumulus avec elles, avant que nous ne réagissons : il s’agit sûrement des hangars furtifs de stockage de matériel militaire. Un bon millier de tumulus de stockage…

 

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Enfin nous entrons dans la ville. Nous devons y passer deux nuits mais c’est le seul endroit pour lequel Groquick n’a pas fait de réservation par avance. Nous nous octroyons donc un tour gratuit de la ville afin de repérer dinner, restaurant, motel et lieux incongrus.

 

USA-2009-09-09-10 9888-2Nous nous convainquons de plus en plus qu’il s’agit d’une ville conservatrice, patriote et pro militaire : du  bar aux couleurs du drapeau américain jusqu’au  musée de munitions où nous faisons un arrêt. Tout est fermé, nous croisons que peu d’âmes. Deux autres curieux tournent autour du squelette d’une vieille banane-hélicoptère. Je découvre des bombes, bombinettes, bombes interdites… Dans la vitrine du musée je retrouve beaucoup d’instruments de mesure et de petites douilles qui me rappellent la décoration de douilles en cuivre dans la maison de mon enfance.

 

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Nous continuons le tour de la ville en quête d’un hôtel-casino repéré préalablement. Quelle était la probabilité pour que ces deux soir-là correspondent à un grand concours dans ce hôtel, remplissant de ce fait  ledit hôtel ? Nous regardons les prix affichés par les deux-trois motels un peu plus loin et poussons jusque à celui qui nous paraît dans la même catégorie que la plupart des motels que nous avons fait jusqu’à présent.

Après nous être garés (et surtout après avoir repéré la piscine !) nous allons à l’accueil pour prendre les chambres. Hum. Hum, Hum ! Disons que le prix indiqué semble bien être le double de ce que Groquick avait repéré, sans réserver. Bon, on accepte, on nous informe d’un prix assez cher… Pendant le temps des négociations, nous avons bien eu l’occasion d’observer le décor, et l’atmosphère de l’ « accueil », qui, pour nous autres Français, n’est pas si accueillant que cela. Une tapisserie vieillotte, un cadre patriote, deux armes, des couteaux, des munitions, un obus de 30 mm affichés : nous n’oublions pas que nous sommes dans une ville  très patriote et qui ne rechignerait pas à utiliser le deuxième amendement de la constitution américaine.

 

 

Après nous être installés dans nos chambres respectives, nous nous retrouvons afin de partir en quête d’un endroit où manger. Nous poussons jusque de l’autre côté du bourg, une petite pizzeria nous tend les bras. Rappelons nous que la pizza peut la plupart du temps être une valeur sûre pour manger en terrain connu pour un français ! L’établissement est tenu par quelques ados chapeautés par un homme amplement en âge d’être à la retraite (du moins à nos yeux). Nous passons commande, la salle est assez grande, haute de plafond, des affiches au mur, une émission quelconque et entrainante. On sent que d’ordinaire la salle est plus vivante :  de nombreuses affiches évoquent la vie locale. Nous retournons à notre motel et partageons le repas dans notre chambre.

 

Préparons nous à affronter ce qui sera mon premier meeting militaire, mon premier meeting américain et mes premiers Blue Angels! Bon, pensez-bien qu’il n’y a que Spooky pour s’exciter à cette idée à ce moment-là, moi de mon côté, je sais juste que je vais enfin revoir mes spotters en milieu naturel !

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 10:43

 

Afin de ne pas rater le prochain article, afin de ne pas perdre de temps en attendant la suite, afin d'avoir des nouvelles par mail, bref, afin de me retrouver : j'ai mis en place l'option pour l'inscription à la newsletter. Comme je ne prévois pas d'écrire de newsletter, vous n'aurez dans vos mails que l'information de la publication d'un nouvel article si vous vous inscrivez. N'hésitez pas!

 

Je vous propose d'abord un lien vers l'album photo de cette journée : par-là!

 


 

Nous sommes le 09-09-09, quoi de mieux pour fêter cette date que de se baigner dans un jacuzzi à Las Vegas ?

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Notre matinée débute gentiment par une trempette dans la piscine de l'Excalibur, puis dans le bain à bulles. Entourés de palmiers, avec vue sur les grands casinos tout autour. Nous croisons que de rares adultes à cette heure matinale, nous trouvons au passage étonnant que le jacuzzi ait une restriction d'utilisation sur l'âge... Peut-être en prévision de soirées plutôt spéciales.USA-2009-09-09-09 9297-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notons que le ciel est balayé par des hélicos en tout genre, que le spotter, même trempé, reconnait au premier coup d'œil. (Je soupçonne le mien d'être capable de les reconnaître rien qu'au son!)

 

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Le casino fourmille de couples, nous voyons de futurs mariés, nous apprenons que de nombreux couples ont choisi le signe du 9. Nous résistons sans aucun mal à cette tentation, je n'ai guerre envie de subir ce genre de cérémonie dans un bâtiment perdu entre deux bordels.

 

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Nous retrouvons nos compagnons pour visiter un peu les alentours. Nous commençons par le sous-sol de l'Excalibur, dédié aux enfants. Moment étonnant, nous avons tout l'étage rien que pour nous, ce qui nous me permet de baver devant des peluches aussi grandes que moi, des Gibson du tonnerre, des SpongeBob pour les copines...


 

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Je m'essaye à un jeu d'adresse : mais pourquoi est-ce que je me sens obligée d'essayer à chaque fois ? Je sais pourtant bien que je n'ai ni adresse ni chance!

 

 

 

 

 

 

Nos compères se lancent dans une course de chevaux effrénée, à dos de dragons, sur l'eau!

 

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Après une bataille acharnée, Flying Circus décoche le gros lot! Un petit cochon rose! Dont j'ai l'honneur d'être la récipiendaire!

 

 

 

 

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Nous continuons notre tour : je fais une rencontre charmante, nous explorons les passages entre les centres commerciaux des casinos, nous poussons jusqu'au New York - New York où les copains voulaient essayer le grand huit.

 

 

 

Nous les avons laissé entre de bonnes mains, les tours se déroulent si vite  que nous n'avons pas le temps de les voir sur l'attraction. Mais d'en bas, tout semble bien assez effrayant et la Noffy n'est pas joueuse!

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 Nous pensons qu'il s'agit de nos derniers moments dans la cité mythique de Las Vegas, il est temps de faire un dernier tour sur le Strip et  d'aller lécher le fameux poteau, ça tombe bien, c'est juste derrière l'aéroport!

 

USA-2009-09-09-09 9394-2Spooky et moi faisons la queue pour nous faire prendre en photo sous le panneau, tandis que Flying Circus et Groquik spottent dans leur coin. Quand vient notre tour, nous nous devons de confier notre appareil à d'autres touristes à défaut de nos photographes (beaucoup trop occupé à figer du liner...Ce n'est pourtant pas faute de faire de grands gestes pour attirer leur attention...Hum!) Remercions les illustres inconnus qui nous ont immortalisés, de travers, mal cadrés et tout petits! USA-2009-09-09-09 9375-2USA-2009-09-09-09 9370-2USA-2009-09-09-09 9406-2

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis mauvaise langue, car je me suis aussi adonnée au spotting : mariées, limos, Liners, american license plates... Le temps que les spotters pro se calment et regagnent notre monture.

 

 

 

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En route pour le Hooters, enfin!


Depuis le temps qu'ils m'en rebattaient les oreilles, nous avons enfin la perspective d'y aller tous les quatre! Il s'agit ici d'un hôtel-casino, bien entendu, mais nous pouvons nous rendre dans le restaurant.

Accueil casté, jolies jeunes femmes, pas trop plantureuses, nous nous dirigeons vers une petite table tout en longeant une Nascar mettant en transe mon Spooky... Je ne me moque pas trop, maintenant c'est moi qui me branche sur les circuits de Nascar à la télé!USA-2009-09-09-09 9391-2

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L'éclairage du dinner est orangé, couleur thématique de l'enseigne ; quelques pancartes lumineuses vantent les bières ultra légères américaines ; enfin je croise le regard d'une poule sur un panneau de circulation, placée sur le chemin des jeunes demoiselles pour aller à la plonge, hum!

Je m'étonne de sentir une ambiance familiale, pas trop oppressante, même s'il y a surtout des éléments masculins au comptoir.

 

 

 


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Pour manger au Hooters, d'ailleurs comme dans de nombreux établissements de ce genre, il faut adopter toute une technique à base de papier absorbant. Groquick nous enseigne que même un grand amateur de patatoïdes fris comme lui s'oblige à essorer ses frites dans trois épaisseurs de papier!  Il faut s'armer de courage et oublier la taille de son estomac pour mettre fin à l'assiette soutenant le hamburger que l'on a fait l'erreur de commander.


Une autre des coutumes du Hooters est de demander gentiment un autographe sur le bill, ponctué, avec un peu de chance, d'un joli petit cœur.

Avec encore plus de chance, la gentille demoiselle acceptera, pour la centième fois de son service, de poser en compagnie de l'un des messieurs présents.

Avec un excès de chance, on peut même espérer obtenir, vous ne devinerez jamais, mais je vais quand même vous l'avouer ; bref, vous pourrez même obtenir une photos nette et vous touchez le gros lot si ladite photo satisfait ce cher Groquick!


J'ajouterai aussi aux coutumes du Hooters, la voiture jaune du parking. En revanche, Las Vegas est une véritable ville magique : une sportive élégante de notre arrivée sait très bien se déguiser en hummer à notre sortie, étrange! Nous avons croisé sur le même parking de prestidigitation quelques coureurs emplumés et timides, difficile de figer des roadrunners, mes photos sont floues, granuleuses et grises : on a dû me jeter un sort!                                                                 USA-2009-09-09-09 9411-2-copie-1USA-2009-09-09-09 9411-2

 

USA-2009-09-09-09 9504-2USA-2009-09-09-09 9469-2Faisons un dernier tour sur le Strip pour filmer la descente, prendre en photo des casinos que nous n'aurons pas le temps de visiter. Admirons au passage les camions publicitaires vantant les mérites d'un prestidigitateur, d'une fameuse show-girl ou bien d'un tribute pour des groupes de métal. À Las Vegas on trouve forcément des lieux, des personnes, des spectacles à nos goûts!USA-2009-09-09-09 9455-2

 

 

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Dites, nous devons partir en direction de la Vallée de la Mort, nous avons de la route à faire, il n'est pas trop tôt pour mettre les voiles.USA-2009-09-09-09 9530-2

 

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Nous nous changeons les idées en profitant des collines désertiques qui s'étendent le plus loin possible. Le regard se porte sans difficulté sur chaque petit buisson poussant aux flancs des rochers, tout paraît immense, tout est immense. Quelques rares casinos ponctuent encore les kilomètres par-ci par-là, puis de moins en moins.

 

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On sent peu à peu que la vie a quitté les bourgs et les villes minières. Nous n'osons qu'à peine prendre des images de cette désuétude, vieilles maisons de briques qui penchent, granges en bois qui s'effritent, stations de pompage évoquant des yeux dans les collines..USA-2009-09-09-09 9546-2

 


 

Nous n'avons , étrangement, aucun mal à nous arrêter sur une piste partant en plein désert, il n'y a plus rien que nous, notre voiture, la route à deux pas, quelques buissons ou cactus. Pas de fil électrique, pas de maison, même pas d'épave d'aucun genre. Nous avons admiré le "rien" beaucoup plus rassurant qu'une ville en train de dépérir.

 

 

USA-2009-09-09-09 9575-2Un peu plus loin, nous sommes tentés de nous arrêter à nouveau au milieu du désert, la bande de goudron noir nous a hypnotisés à un tel point que nous avons du la photographier... Bonne excuse pour prendre encore des collines!USA-2009-09-09-09 9559-2

 

USA-2009-09-09-09 9579-2Après encore de longs miles de dunes rocailleuses, nous arrivons dans une plaine salière, euh, près d'anciennes mines blanches... Nous voyons une manche à air (quoi? même en plein désert!), nous savons que nous n'allons pas tarder à arriver à Shoshone. Seulement, le doute nous assaille, nous faisons demi-tour pour trouver la route nous menant au motel...

Et nous faisons demi-tour une nouvelle fois, nous avions en fait traversé le bourg sans nous en rendre compte, c'est dire la taille de la dernière ville avant la Death Valley!

Un embranchement du bourg aux maisons clairsemées nous mène au motel, juste derrière la station essence.


USA-2009-09-09-09 9584-2USA-2009-09-09-09 9592-22Un motel comme on en voit dans tous les films mettant en scène des hommes aux yeux exorbités et l'écume aux lèvres, la hache à la main... Un motel constitué de planches de bois à peine ajustées. Un motel surtout divisé en deux parties : le bâtiment le plus récent est complet, il reste une chambre dans l'autre partie, cependant il faudra s'adapter aux aléas des réservations ratées : une chambre pour quatre!

Sur le coup, j'ai du mal à croire à la blague, Groquick nous guide alors à l'arrière : la partie ancienne du motel semble déserte et aussi sablonneuse que le désert! Nous montons quelques marches pour arriver sur le perron desservant environs quatre ou cinq chambres. Il faut alors oser ouvrir la porte de la chambre pour découvrir une petite pièce d'un autre âge, en décalage d'à peu près deux générations en ce qui concerne la literie, les meubles, les murs et l'atmosphère. Nous nous émerveillons alors sur la magie qui maintient au mur la climatisation : dans la parois composée de planches accolées, un trou qui pourrait être carré a été scié afin d'y glisser le bloc climatiseur, sans aucun soucis pour l'étanchéité ou même la sécurité.USA-2009-09-09-09 9587-2

 

USA-2009-09-09-09 9589-2USA-2009-09-09-09 9599-2Spooky et moi nous amusons de la rusticité de l'endroit qui jure avec la technicité importée par nos spotters. Pour fêter le débarquement bourguignon dans la Death Valley nous entamons une balade à pied dans le village déjà endormi, ou peut-être désert. Nous remarquons des mines abandonnées, un réparateur en tout genre, quelques animaux, des cactus, de magnifiques arbres. USA-2009-09-09-09 9595-2

 

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Nous nous extasions devant le lycée de la Death Valley avec sa panoplie de school bus : étonnant qu'un si petit hameau, a priori habité par 200 âmes, possède un lycée!

 

 

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Un peu plus loin, nous admirons le portail donnant accès à la piscine réservée aux clients du motel et du camping, Spooky et moi nous promettons d'y revenir un peu plus tard, d'autant que ce n'est limité que jusqu'à 22h!

 

 


À une centaine de mètres de nous, en parallèle à la route de notre balade, la nationale nous rappelle que les routiers américains n'hésitent pas à passer dans le désert pour n'importe quel chargement : d'accord pour "n'importe lequel", mais alors pourquoi fallait-il que ce soit un chargement de blindés! Ils nous suivent n'importe où!

 

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L'air doux a amené auprès de Spooky et moi d'autres promeneurs : un pauvre homme accompagné d'un chien bien maigre : la pauvreté sous le soleil, mais en Amérique... Sympathique rencontre qui illustre la douceur de vivre simplement.

Nous profitons d'une butte de cailloux pour faire quelques clichés qui donnent l'impression d'un fond entoilé. Nous voyons la rigueur désertique sur les collines d'en face, le soleil qui finit de cuire les strates dorées et enfin quelques oiseaux se délassant dans un air toujours un peu plus frais.


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Il est temps de retrouver nos compagnons pour prendre notre diner au "Famous Crowbar Cafe Saloon".  Rien de plus typique pour nos esprits franchouillards en manque d'Amérique profonde : une décoration à l'ancienne, rien n'a dû bouger depuis ces cinquante dernières années, ni en matière d'esthétique ni en ce qui concerne le mobilier! Quelques photos en noir et blanc narrent l'histoire de cette très vieille ville minière et de son héros local, Charles Brown, dont on a vu le nom répété à la moindre occasion sur chaque bâtiment. Point de photo disponible de cet endroit, peut-être par pudeur, ou surtout parce que nous étions les seuls clients du soir!

 

Spooky et moi rentrons et partons en voiture à la piscine. L'envie d'y aller était moins forte que la peur du noir dans un lieu inconnu : la piscine se trouvant de l'autre côté du bourg bien étalé.

Si vous devez vous trouver un nid douillet pour passer une nuit près de la Death Valley, on peut dire que le motel peut servir juste pour poser son postérieur et fermer les yeux. En revanche, si vous souhaitez agrémenter votre périple par une expérience unique, alors poussez jusqu'à cette fameuse piscine. Imaginez un seul lampadaire éclairant le bassin tout verdi par les algues joyeuses de trouver enfin un point d'eau.

Seuls clients à cette heure-ci, nous ressentons tout autour de nous l'obscurité ainsi que la présence écrasante du désert : grouillant de sécheresse, grouillant d'insectes, grouillant d'animaux cherchant refuge près des habitations et de leurs arrosages automatiques. L'eau de la piscine est apportée par une source d'eau chaude naturelle du désert : des algues naturelles s'accrochent donc naturellement sur les parois du bassin. Nous enlevons nos vêtements et les posons en hauteur sur une chaise de jardin laissée près de la lumière, un instinct ancestral nous souffle qu'il serait bon de surélever aussi les chaussures. L'eau est chaude, elle nous berce ; nous levons les yeux et malgré le lampadaire nous apprécions la forte luminosité des étoiles qui pointent vers nous, ainsi que la douceur de la Voie Lactée.

C'est déjà l'extase de se baigner au milieu du désert, "à la belle étoile", mais encore plus avec une compagnie de plus en plus évidente. Quelques cris suraigus nous informent que les chauves-souris sont de sortie. Elles sont de plus en plus nombreuses et se rapprochent de nous sans aucune appréhension : elles plongent les unes après les autres pour boire ou capter les moustiques qui nous convoitent.

Nous nous promettons de ne pas oublier notre barbotage en plein désert, à la belle étoile, dans une piscine de source chaude, au milieu des chauves-souris et d'autres compagnons.  En effet, les bords de la piscine, que je vois flous car mes yeux d'astigmate ont laissé les lunettes avec les vêtements, sont de plus en plus animés. Il est indéniable que des bêtes plus petites que des rats mais plus grosses que des blattes standard font un marathon tout autour de nous... L'homme pragmatique à côté de moi lance un rassurant : "Ne t'en fais pas, elles ne vont pas aller dans l'eau." Soit, alors pourquoi avons-nous entendu à ce même moment un "plouf" qui ne peut que me garantir que ces maudites bestioles parlent français et qu'elles font preuve d'un fâcheux sens de l'humour ?

Notre barbotage n'aura pas duré trop longtemps, la trouille m'envahit de plus en plus, surtout celle qui me convainc que quelques amis multipattes se sont glissés dans nos vêtements. Spooky part en croisade contre les ultra-blattes pendant que je tente un sur-place dans la piscine, loin des bords, tout en surveillant mes arrières... J'ai eu beaucoup de mal à calmer mes nerfs le temps de marcher le long du bassin de plus en plus loin du lampadaire, pour retrouver la voiture.

Pas de photos : Spooky est le seul à y avoir amené son appareil, cependant sa carte-mémoire a été égarée par la suite... Mais quels souvenirs!


Allez, rentrons à la chambre, il se fait tard.

 

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Nos compagnons se sont réparti les lits à pile ou face : nous obtenons celui qui est le plus près de la porte, Flying Circus au milieu de la chambre, enfin Groquick au fond, dans un lit pliant-grinçant-irritant en tête à tête avec la climatisation. Nous nous changeons rapidement dans la minuscule salle de bains d'une autre génération.

Après l'extinction des lumières et après quelques messes-basses avec Spooky je me prépare pour un sommeil réparateur...

 


Merci messieurs Flying Circus et Groquick pour le concert en canon de ronflements, si si j'insiste : en canon, qui nous a valu une excellente tranche de rigolade silencieuse!


Excellente nuit!

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 11:44

 

Réveillons nous à Las Vegas et ouvrons grand les mirettes. Je vous conseille d'ouvrir les liens (mots soulignés et bleus) pour ouvrir d'autres clichés de mon cru. Bonne lecture!

 


 

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Commençons par ma première fois au Starbuck Coffee, mais aussi mon premier petit-déjeuner constitué d'autre chose que de pommes de terre (non, j'exagère un peu : au Black Bear Diner j'ai osé demander du chocolat chaud le matin, ce qui m'avait valu un regard de travers de la part de notre serveuse : ils sont fous ces Français!. Je retrouve un peu mes marques avant d'attaquer une nouvelle journée pleine d'émotions.

 

Nous avons tenu bon jusqu'à ce matin pour miser notre petite monnaie dans les machines à sous. Mais Las Vegas appelle la folie dépensière et nous avons misé quelques malheureux dollars... pour finalement en gagner! Spooky a en effet fait fortune coup sur coup, il a gagné 2.5$ puis 6.50$ ! Nous avons couru échanger le bon contre la menue monnaie avant de rejoindre nos compagnons en vue de la visite en altitude.

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USA-2009-09-08 9238-2USA-2009-09-08 9235-2Une fois le casino dévalisé, nous avons pu atteindre le 7ème ciel en ascenseur. Non, il ne s'agit pas de chanson française, mais d'une visite du dernier étage de la tour du Stratosphere, à près de 300 mètres de haut. Le prix de nos chambres d'hôtel comprenait une montée gratuite au sommet pour profiter de la vue imprenable. Avant de faire la montée, nous avons eu le droit de poser tout les quatre devant un fond vert, histoire de pouvoir nous positionner devant un décor ultra-touristique auquel nous ne résisterons pas!.

Tout d'abord, nous avons survolé l'ensemble de Las Vegas depuis notre promontoire, bien en sécurité derrière des vitres renforcées. Cela m'a aidé à canaliser un peu mieux mon vertige,  je me suis même mise à genoux sur le vide pour mieux prendre mes photos.

 

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Depuis notre perchoir nous pouvons admirer la construction ultra plate de la ville, sauf en ce qui concerne quelques ergots regroupés : les casinos rivettent Las Vegas en plein milieu de sa plaine désertique.

Nous constatons qu'il y a quand même beaucoup d'oiseaux dans le ciel de cette ville. Le genre d'oiseau métallique qui fait "flap flap flap" et qui tourne en rond autour des flèches des immeubles. En bref, une dizaine d'hélicoptères surveille/traverse/erre dans la capitale du jeu, quelle que soit l'heure de la journée ou de la nuit. Étonnamment sur nos photos nous avons alors encore plus de grains de poussière à corriger, pardonnons aux hélicos!

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En tournant autour de l'étage d'observation nous avons enfin repéré notre piscine, une encore que nous ne pourrons pas essayer... Cela ne fait que nous convaincre de nous tremper le plus possible dans les prochaines que nous pourrons avoir!

 

 

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Ensuite nous avons mis les pieds au dernier étage, le balcon, le point d'accès aux attractions terrifiantes, bref : à l'air libre. Le moment où j'ai eu le plus de frissons d'angoisse, de peur inextinguible, ce fut l'instant où Groquick et Flying Circus ont posé devant mon objectif! (je leur dois bien ça....)

 

Nous avons tranquilement admiré les téméraires tournicotant dans les pieds dans le vide, ou se projetant encore plus haut au dessus de nous. Étrangement aucun de nous n'a émis l'idée de les expérimenter, peut-être avons-nous encore une once d'instinct de conservation! USA-2009-09-08 9258-2

 

En rapatriant le plancher des vaches, nous faisons un petit détour pour visiter le centre commercial du bas de la tour : magasins de vêtements, souvenirs divers et variés (et surtout exorbitants), et enfin bien sûr des bars à oxygène, c'est une évidence! Nous avons été ravis de prendre en photos de l'air rose, vert ou bleu, bref un peu plus attrayant que ce qu'on respire d'ordinaire...  Nous courrons vite à notre voiture pour enchainer les étapes suivantes, nous avons pas mal de projets pour cette journée.

 

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Nous sommes partis en direction de quartiers moins clinquants de Las Vegas. Au milieu des chapelles-à-mariage-rapide, des temples scientologistes et des girls-showrooms (oui, il y en a strictement autant que des chapelles... Ce n'est pas très attrayant pour la rêveuse-amoureuse que je suis), nous avons fini par trouver un paradis à maquettiste.


 

Mes compagnons avaient la nouvelle adresse d'un vendeur réputé. Nous l'avons trouvé grâce à l'aide d'un chaland qui connaissait un peu la rue et qui avait entendu parlé d'un homme qui venait tout juste d'emménager. Quand il s'agit de petites boites à peine remplies de morceaux de plastique à recoller, mes compagnons sont capables d'une curiosité extrême, ils ont osé toquer à une porte vitrée, d'où l'on ne voyait rien de significatif mis à part le fait que le local servait depuis peu : quelques cartons entrouverts, un téléphone posé en vrac, des documents dispersés. Au bout de quelques minutes un homme avenant est venu nous accueillir : je pense que c'est sa propre curiosité face à quatre français ayant utilisé tant d'énergie pour le trouver (lui, mais surtout son stock) qui lui a fait ouvrir la porte.

Un magasin fonctionnel pour la vente par correspondance, mais pas encore pour les visiteurs. Mes compagnons étaient heureux devant tout les cartons à déballer, les caisses à ouvrir et les étagères à pré-ranger pour trouver le Graal.

   

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Vous pourrez admirer sur le site de ce vendeur des étagères mieux organisées qu'en 2009. Malgré les empilements mes maquettistes et moi-même avons trouvé de belles choses : avions, décals, figurines, raretés. Je suis repartie avec un "Goldrake" italien et j'ai forcé Spooky à prendre des maquettes de Nausicaa.

 

Nous sommes repartis en quête de magasins de jouets et maquettes un peu plus loin : j'y ai trouvé un superbe puzzle de Charlie Brown fait de multiples strips (que je n'ai d'ailleurs pas encore fait, il me manque un peu de place, c'est triste.)

 

Après avoir cherché en vain des magasins de paintball pour Groquick, nous nous sommes rendus à Nellis dans le but inavouable évident de jouer les spotters sur la base. Mais cette fois l'intrusion n'est pas aisée, nous aurions dû prévenir afin d'obtenir l'autorisation d'entrer. Notre française vengeance a pu se passer sur les gate guardians en model kit, puis nous avons saisi l'occasion pour Spooky de faire un hommage au Lieutenant Mc Fly de Jean Barbaud, et hop :

 

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Bon, il est temps de rentrer sur notre prochain hôtel afin d'y poser nos valises pour la nuit : l'Excalibur.

Dit aussi simplement, le nom n'évoque qu'une chatoyante épée de légende. N'oubliez pas que vous êtes à Las Vegas, donc : multipliez par cent le "chatoyant" et transformez le "légende" en "conte de fée". Vous n'aurez plus d'hésitation sur l'emplacement de votre prochain hôtel en voyant des tours avec des créneaux, des remparts avec des meurtrières, des ponts, cascades, le tout beaucoup plus que "chatoyant"...

 

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Pensez à remercier Groquick pour le choix judicieux des hôtels, hein!  Bien évidemment, avec un cadre pareil... nous mourrons d'envie de visiter les autres hôtels du quartier! Après avoir noté que nous avons des chambres spécialement orientées en direction de l'aéroport (étrange coïncidence, non?), nous posons vite nos valises pour nous diviser en deux équipes. Spooky et moi sommes partis le long du strip à pied, tandis que nos compagnons se sont engagés dans une quête de paintball, de Hooters et de coins pour spotter.

 

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Pour sortir de l'Excalibur, nous choisissons les passages piétons surélevés, ils nous font passer à côté de fontaines, de chaumière de lutin, de passages secrets pour rejoindre le Tropicana puis le MGM ou bien le New York - New York. Nous rejoignons la rive new-yorkaise pour notre excursion surtout parce que nous sommes intrigués par le grand huit qui ceinture le bâtiment.

 

 

 

Je vais vous proposer à présent un amoncellement photographique de notre balade, dans l'ordre ou à peu près...

 

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Nous vous présentons les abords du quartier New-York New-York, avec de vieilles pub, un vieux pont, de belles façades et toujours le grand huit. 

 

 

 

 

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Par-ci, par-là nous remarquons des casinos de produits alimentaires.  Enfin, de sucreries. Bref, je n'ai pas osé aller faire un câlin à Jaune, mais nous l'avons bien admiré de loin : USA-2009-09-08 9293-2

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nous croisons quelques casinos rocks, motos, et Hard Rock...

 

 

 

 

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Nous regardons le MGM d'un autre point de vue, mais nous continuons notre descente du strip. J'ai un faible pour le quartier qu'ils aménagent avec de beaux immeubles penchés, des grues, des lignes destructurées... Du Louis Vuitton, quoi!

Justement, "quoi!?"

Oui, nous pouvons admirer un casino, du moins pour l'heure un batiment, avec ce nom de sac à main en enseigne...USA-2009-09-08 9301-2

USA-2009-09-08 9307-2Sur la photo ci-dessus, vous pouvez admirer les biroutes qui canalisent les piétons joueurs, remarquez les jeunes hommes qui semblent attendre ou observer, enfin imaginez ces mêmes-hommes faire un étrange bruit de claquement sur votre passage. Vous n'avez pas l'habitude de parler anglais, vous ne réagissez qu'à la quatrième tentative de ces personnes que vous croisez. Ces hommes attirent votre attention, que vous soyez homme ou femme d'ailleurs, sur de petites cartes qu'ils tentent de vous remettre. Après avoir réussi à en apercevoir une, vous déclinez gentiment leur offre de show féminin dénudé ; après en avoir refusé trente vous passez sans plus regarder. ParfoiUSA-2009-09-08 9304-2s votre attention est attirée par un élément un peu plus inhabituel, comme par exemple une belle jeune femme qui vous propose toujours des cartes pour des strip-teases de femmes, ou encore une personne agée qui vous parle de la bible et des perversions de la vie ici-bas.

 

 

 

 

 

 

 

Bon, nous ne les visitons pas, nous n'apprécions que leur architecture extérieure dans la lumière du soir qui tombe.USA-2009-09-08 9298-2

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Au fil de notre descente, nous en profitons pour visiter encore plus le monde : on passe à Monte Carlo, nous faisons à détour à Paris, nous ne poussons pas encore jusqu'à Venise car nous sommes arrêtés par les jeux d'eaux au Bellagio.

 

 

 

 

 

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À Paris les instincts du spotter se sont soudainement réveillés. Étrange comme un homme se ranime dès qu'il voit certaines photos de spectacles mettant en scène de frétillantes femelles...

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Nous voyons l'avenue continuer au delà de la fatigue de nos baskets. Nous nous arrêtons au niveau du fameux Bellagio, après avoir repéré le Caesar's Palace à deux pas.

Spooky s'était informé sur le spectacle des jets d'eaux, nous l'avons attendu avec d'autres touristes, non pas le nez dans l'eau du bassin, mais de l'autre côté de la rue, assis sur un rocher juste à propos.

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Franck Sinatra nous a bercé, les jeux de lumière sur les jets nous ont émerveillés. Et énervée quant à la Noffy, puisque à ce moment-là je gérais vraiment mal mes prises de vue de nuit, alors avec en plus des mouvements, j'ai fini par abandonner.

 

 

 

 

Il se fait bien tard et nous devons rejoindre notre duo de spotters. Nous rentrons vite, en zig-zaguant entre les touristes qui flannent, les joueurs chics en tenue de soirée, et les distributeurs de cartes dénudées. Depuis notre premier passage le trottoir s'est tapissé de ces cartes abandonnées au bout de quelques mètres, nous finissons même par ne plus voir le goudron.

De retour au pays enchanté, nous embarquons pour un restaurant italien qui proposait le Cosmopolitan de Sex and the City. La lumière est trop bien tamisée pour en obtenir une belle photo, mais j'ai pensé très fort à toutes mes copines adeptes de la série!

 

Je vous retrouverai dans quelques temps (hum, semaines...) pour la suite du voyage!


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